Retour sur une Une journée en Thiérache française
Aujourd'hui mardi 17 mai, nous étions 9 tables incomplètes.
Ambiance calme avec seulement 38 joueurs.
Vous rêvez de découvrir le résultat. Pour cela, il faudra aller tout en bas de cet article.
J'ai ajouté les photos de Régine à celles insérées dès jeudi soir. Ses angles de prise de vue sont différents. Elle a su photographier dans le restaurant quand j'étais occupé à faire donner la bonne assiette à chacune et à chacun.
Cela complète bien la collection.
Donc, tout en bas, vous aurez votre résultat. Non, pas vraiment tout en bas. Pour faciliter votre vie, j'ai mis le résultat entre les photos de Régine que je remercie au passage et mes photos déjà publiées la semaine dernière.
En N/S, Monique et Françoise l'emportent avec presque 55%.
Jean et Jacques sont les lauréats en E/O avec presque 63 %. Quel talent.
En vignette du jour, notre guide de Guise entouré d'Agnielle qui n'a pas l'air dans son assiette ou qui a le nez dans son assiette et du blogueur bien connu. C'est peut être également le Saint Chinian qui ne passe pas. Je ne sais.
Agnielle, fais pas la tronche, cet après midi, nous avons fini deuxièmes, derrière Monique et Françoise. Sois rassurée.
* * *
LA JOURNEE EN THIERACHE (déjà publié jeudi dernier, vous pouvez passer)
Belle journée de découverte de la partie humide de la Thiérache française. Certes, nous sommes passés entre les gouttes, mais quelle est verte la Thiérache, que ses pâturages semblent gras à souhait pour permettre la fabrication des délicieux Maroilles.
Oui, nous étions en plein territoire d'appellation contrôlée.
Nous sommes venus pour les églises fortifiées et pas pour le Maroilles. Nous étions tous "on time" au RDV du parking René Tys et en moins de 5 minutes, les passagers pour cette belle journée ont été embarqués. Un chauffeur "Laurent" qui nous a bien conduits sur tous les chemins possibles, prenant successivement autoroute, déviation, route à 2*2 voies, routes moins larges, routes étroites, routes très étroites, chicanes en tous genres. Bref, un véritable gymkhana pour nous permettre d'atteindre Burelles, première étape de la journée.
Nous y étions à 9 h 00 précises, comme prévu. Là, Monsieur Vanneau, Guide de la Société Archéologique et Historique de Vervins et de la Thiérache (ouf, j'ai réussi) et maire de Grognard, petit village de proximité nous attendait.
Nous avons apprécié son commentaire, sa visite détaillée, ses explications.
Des églises, a priori, cela concerne le culte, les catholiques.
A l'époque des multiples guerres entre François 1er et Charles Quint, la Thiérache était proche de la frontière autour de laquelle des bandes (tout rapprochement avec ce que subissent actuellement plein de villageois dans les pays du Moyen Orient n'est pas superflu) venaient, pillaient, étaient affamées. Il fallait s'organiser.
Les églises ont été le lieu de la vie des paysans persécutés par ces bandes. Elles ont été fortifiées afin que "poules, veaux, vaches, cochons, couvées, bébés, enfants, jeunes, vieillards" y prennent place durant des temps plus ou moins longs, lors des attaques de ces bandes plus ou moins organisées.
Voilà le fond de l'origine de ces églises fortifiées.
En les regardant maintenant, nous aurons un autre oeil.
Burelles, Plomion, Jeantes. Nous avons fini sur les rotules en fin de matinée, les uns rongés par la faim, d'autres par des soucis avec leur vessie.
Bref, dans l'Eglise de Jeantes, remarquablement décorée par des Hollandais qui ont mis leur coeur, mais aussi leur argent dans la rénovation, nous avons été de moins en moins nombreux, à mesure que les uns et les autres prenaient leur ticket pour une place dans le WC du bus.
Le maire de Grognard a particulièrement insisté sur le Bénévolat et sa force dans la restauration et la décoration de ce petit édifice.
Oui, le vrai bénévolat, c'est tout simplement beau. Et là, les Hollandais semblent efficaces dans ce petit village des Hauts de France.
On a faim, on a faim. Oui, et on a encore trente kilomètres à faire pour aller manger. La petite friandise distribuée en milieu de matinée, est déjà loin. Mais elle avait été appréciée.
Un kir de bienvenue, des convives qui ne savent pas toujours ce qu'ils ont commandé, une liste bien considérables.n à jour qui permet de mettre les bonnes choses dans les bonnes assiettes, du saint Chinian pour arroser tout cela et nous avons rattrapé partiellement notre retard.
Encore quelques problèmes de "pipi" au moment de repartir mais cela a été raisonnable.
A Guise, notre ami Guy Delabre avait organisé notre arrivée et géré à distance notre retard.
Là, il a su donner de son éloquence pour nous faire partager sa passion pour l'oeuvre de Jean Baptiste André Godin.
Si les appareils de chauffage sont mondialement connus, les avancées sociales le point moins. Guy a su nous détailler le pourquoi du comment et pendant ce temps là, nous étions confortablement assis dans le théâtre du Familistère de Guise, véritable lieu de rassemblement des habitants de ce "Palais de la Famille" de ce "Palais Social".
Plus tard, nous sommes allés vers le grand bâtiment d'habitation (pas loin de 400 à 500 personnes y vivaient dans des appartements bien conçus pour l'époque. L'appartement du patron était plus grand, mais après tout, c'est à lui que chacun devait ces avancées sociales considérables.
Guy est à l'origine de la rénovation du site du Familistère de Guise qui est aujourd'hui visité dans de nombreux groupes et individuels, faisant du site l'un des "TOP 10" de ce type de site industriel.
Pendant que jeune étudiant il faisait des recherches sur le socialisme utopiste de Godin, je faisais mes propres recherches sur l'Economie Libérale. Cela ne nous a pas empêchés d'être amis tout au long de notre vie étudiante puis professionnelles puisque nous avons travaillé un peu plus de 40 ans l'un à coté de l'autre, sans un mot plus haut que l'autre.
A 17 h 45, les comptes sont bons. Tout le monde est là. Laurent peut reprendre la route.
Dans le Bus, cela somnole ici ou là, tout le monde est tranquille. Vérifiez le sur les dernières photos.