Jeudi 28 Mai : Le repas festif annuel
Nous devions tous nous retrouver chez Olivier ABSOUS, cuisinier de talent qui met toujours tout en oeuvre pour réussir de bons repas et de bons moments festifs. Nous n'avions pas choisi l'adresse par hasard, mais bien parce que nous savons qu'il sait être au service de ses clients.
La situation sanitaire fait que nous sommes chacun chez soi alors même que le C.B.C. Grand Reims devait festoyer en face du square Colbert,
entièrement relooké courant 2019, notamment à l'occasion des 400 ans de la naissance de cet illustre rémois.
Les plus anciens se souviennent des grilles et des gardiens qui n'hésitaient pas à tancer les enfants qui osaient mettre leurs sandalettes dans les espaces engazonnés.
Aujourd'hui, sneakers, petits chiens de compagnie et autres passants prennent le droit de déambuler là dedans sans retenue, Square Colbert version rémoise de Central Park, version mouchoir de poche, tout petit, tout petit. Les enfants peuvent marcher sur les déjections que certains propriétaires de canidés abandonnent au gazon, n'ayant pas toujours sous la main le petit sachet qui permettrait d'emballer tout cela bien proprement avant de le glisser discrètement dans le sac à main. Eh oui, on trouve de tout dans les sacs à main des dames ...
La collectivité ne prévoit rien. C'est bien connu. Elle ne prévoit pas de sachets en plastique pour les déjections, elle ne prévoit pas de masques pour piéger les virus de tous types. Arrêtez moi si je dis des bêtises.
Eh oui, ... j'en dis : un rémois sur trois seulement est venu chercher ses masques qui ont fait l'objet d'une distribution massive et gratuite ces jours derniers. Pour râler, les français sont prompts, pour se déplacer, c'est une autre paire de manches.
La collectivité a prévu les masques et si la dame a prévu un sachet pour les déjections, elle va pouvoir le ranger dans son sac à main, à coté de son masque qu'elle n'a pas osé sortir et placer sur son élégant bout du nez et sa non moins jolie frimousse en se rendant au square Colbert.
Si vous la rencontrez, si vous la croisez et que vous êtes équipé de l'application "STOP-COVID", vous risquez de constater que la proximité du sachet de déjection et du masque sonne l'alerte.
Incroyable, mais vrai. Enfin, ... potentiellement vrai.
Revenons à notre square version 2020,
c'est mieux qu'avec les grilles.
Comment remplacer notre repas festif au restaurant par un repas festif à la maison ?
C'est devenu courant aujourd'hui de voir la Fondation Louis Vuitton chez vous, la philharmonie de Paris s'invite chez vous, l'Opéra de Paris s'invite chez vous. Tous ces ersatz de friandises sont d'habitude le plus souvent financièrement peu accessibles au grand public. Le Covid-19 permet la promotion de ces pépites de la culture. Regardons toujours le meilleur coté des choses.
En ce qui concerne le Restaurant Côté Cuisine, Olivier Absous souffre actuellement comme tous les restaurateurs et nous savons qu'il ne sera pas possible avant de longs mois d'envisager de déjeuner chez lui tous ensemble. Sa salle de 60 convives risque fort de devenir une salle 30 couverts seulement avec le respect des barrières sanitaires. En y allant à 2, 4 ou 8, il y a de fortes chances que cela puisse se faire assez rapidement maintenant. Attendons encore un peu. Retenons notre souffle.
Information utile : Chez Côté Cuisine, les additions ont la réputation d'être raisonnables. C'était ainsi avant : c'est l'esprit de la maison. Quand les restaurants seront de nouveau ouverts, l'esprit de la maison est tel que ce sera vrai aussi après, n'en doutons pas.
Alors, je vous propose une idée à utiliser en ce temps de confinement peu ou mal ou pas encore bien déconfiné.
Vous avez le menu de la semaine, le numéro de téléphone, l'e-mail contact. Reste à organiser la vente à emporter. Organisez vous et prenez un peu de bon temps, chez vous. En passant, visitez le square Colbert. Dernière remarque :
Pas d'équivoque entre nous. Si nous avions été réunis boulevard Foch, le Club aurait pris en charge le règlement de la facture. Mais là, c'est à vous de le faire. Marie Noëlle a procédé et procède actuellement encore au remboursement pour celles et ceux qui avaient déjà payé leur participation au repas festif du 28 Mai.
Après votre déjeuner, votre petite sieste réparatrice, rien ne vous empêche d'honorer un rendez-vous bridge sur B.B.O. comme le font de nombreux adhérents de notre C.B.C. Grand Reims. N'hésitez pas à vous organiser. C'est un bon moment à passer entre joueurs du C.B.C. Grand Reims, sans intrusion extérieure.
Une autre solution pour les chefs étoilés de la maison où vous habitez : la recette de saison signée Olivier Absous :
Pour finir : le billet d'humeur
La France a été et reste Colbertiste. L'interventionnisme de l'État est toujours une grande réalité dans notre économie. Réclamée par les uns qui ne veulent pas entendre parler du libéralisme économique et réclamée par les libéraux qui veulent que l'État organise leur sauvetage notamment en temps de Pandémie.
Les Manufactures Royales ont été remplacées par l'époque des Grandes Nationalisations. On lit aujourd'hui que l'État Providence garantit une masse colossale de prêts aux entreprises, que l'État décide de faire de la France la première puissance européenne de l'automobile propre, que l'État, que l'État...
Il est un moment Monsieur Colbert où trop d'État tue l'État, comme trop d'Impôt tue l'Impôt, trop de dogme tue le dogme ...
N'allons pas plus loin : Trop de Bridge ne tue pas les joueurs de cartes.
A bientôt pour notre prochaine édition de la lettre ouverte aux déconfinés.
Nous espérons y dessiner les contours du retour à la vie de bridge à la table quand l'État aura dévoilé la deuxième étape du déconfinement.
Pour finir votre lecture de notre lettre ouverte aux déconfinés, ne manquez pas le compte rendu de la réunion du C.A. le mardi 12 mai dernier.
Le C.A. se réunira de nouveau le mardi 2 juin.