Vendredi 5 mars

par Christian Zimmermann  -  3 Mars 2021, 17:57

Vendredi 5 mars

Nous voici au seuil d'une deuxième année difficile. Les humoristes ont beau tenter d'activer leur.s neurone.s : rire de cette situation devient de plus en plus difficile.

Je fais ici une vague incursion dans le monde de l'écriture inclusive, la limitant à la distinction entre le singulier et le pluriel. Je vais éviter de "genrer" l'expérience car cela deviendrait vite illisible pour la plupart d'entre nous. Et puis, je vais la limiter au.x neurone.s, car je suis convaincu que chacun a son idée là dessus, quant au nombre de neurone(s) de notre ami réalisateur du blog du vendredi 5 mars, blog désormais hebdomadaire en attendant la reprise de l'activité du club de bridge. Je vous sens angoissés.

J'ai compris. Vous préférez que je reste en écriture normale, ... et vous avez bien raison.

Pourquoi un blog désormais seulement hebdomadaire ? Tout simplement car nous essayons d'être aussi optimistes que possible, espérant qu'une relative vie sociale reprend corps autour de vous, que l'allongement des journées, l'élévation des températures vous donne l'occasion de sortir davantage, de tailler vos rosiers, de flâner prudemment dans les rues et sur des chemins forestiers. 

Alors, nous ne souhaitons pas empiéter sur votre temps disponible.

Au-delà de ce discours politiquement correct, il est vrai que les inspirations se tarissent  un peu, qu'il convient de donner du temps au temps pour que nos écrits vaillent le coup d'ouvrir le lien vers le site internet du Club de Bridge des Copains. Allez, disons le : "on recharge notre.s neurone.s".

Nos ne sommes pas "big brother", mais nous avons nos indicateurs et il est vrai que depuis la deuxième quinzaine de février, notre audience diminue sensiblement.

Alors, c'est promis, on ne vous oublie pas, on s'occupe de vous, mais en même temps, on s'occupe de nous aussi. Un neurone, ça se bichonne.

Prenez également soin de vous. Il est temps de vous aérer, de croiser du monde en restant masqué et à distance, mais en proposant un oeil qui pétille, un regard qui en dit long sur l'envie de croquer à nouveau la vie à pleines dents.

On s'occupe du club également et c'est une bonne nouvelle pour tous.

Je vais vous dévoiler une information plutôt sympathique. Les luminaires de la grande salle ont été changés. Nous espérons qu'ils permettront de faciliter le repérage des carreaux et des coeurs de manière à ne pas les mélanger dans les jeux. Vous connaissez l'expression : "excuse-moi, j'avais mis un coeur dans les carreaux".

Je sens d'ici que certains se disent : "alors, ça y est, c'est réglé avec la paroisse, l'évêché".

Que nenni ! Mais, nous avons pesé le pour et le contre avec le Conseil d'Administration et pensons que notre reprise (quand elle pourra se produire) doit se faire dans les meilleures conditions possibles. Alors, la fée électricité a fait son boulot. Nous vous inviterons à tester l'efficacité, dès que possible ...  

Rédiger le billet du blog n'est pas chose facile en ce bas monde. Tout devient dangereux, suspect.

Notre prose peut être jugée trop sexiste, trop politisée, trop engagée, trop religieuse, trop choquante, trop alarmiste, trop fun, trop farfelu, trop trop, pour ne pas en dire davantage.

Et le pire dans tout cela, c'est qu'un autre membre du club trouvera que ce n'est pas assez sexiste, pas assez politisé, engagé, religieux, choquant, alarmiste, fun, farfelu, pas assez, pas assez ...

Être journaliste à notre époque n'est pas facile. À Reims, c'est même devenu dangereux. Le pronostic vital de Christian Lantenois est toujours réservé après l'agression subie près de la médiathèque Croix Rouge.

Attaquer sauvagement un professionnel de l'information sur le parking d'un temple de la culture, c'est ce qui a été vécu dans notre belle ville à proximité d'une rixe entre bandes de jeunes "ensauvagés", je me permets d'utiliser le terme, même s'il a été d'un usage controversé ces temps derniers.

Ces jeunes sont aussi le reflet d'une société qui se délite, qui souffre d'une année de quasi incarcération, de privations en tous genres pour cause de pandémie.

C'est une double attaque contre la liberté de la presse, également contre la culture, ce ciment essentiel à la vie sociale.

Lire, se cultiver, voici des éléments vitaux pour retrouver une société apaisée.

Rire, se détendre, c'est également essentiel au maintien en grande forme de nos zygomatiques.

Alors, n'hésitons pas. J'ai sous le coude deux histoires (vraie pour l'une, fiction pour l'autre).

Les voici :

Important, ça s’est passé hier ! Et c’est sérieux !
Un ami a fait sa 2ème injection du vaccin au centre de vaccination et s'est mis à voir flou, tout le chemin du retour.
En arrivant chez lui, il a appelé le centre de vaccination pour prendre conseil et demander s’il devait aller voir un médecin, ou se faire hospitaliser.
On lui a répondu de revenir d’urgence au centre de vaccination, pour reprendre ses lunettes qu'il avait oubliées...............
 

Vous allez dire : "veinard" tu en es déjà à la deuxième vaccination quand nous sommes tellement nombreux à attendre un rendez-vous pour la première. Doublement veinard puisque le seul effet secondaire de la vaccination est d'avoir révélé à cet ami qu'il couve peut être Alzheimer et qu'il est temps de tenter de freiner cet aspect. En jouant au bridge par exemple.

La tranche d'âge qui n'avait pas le droit jusqu'à hier à l'Astra Zeneca commence à frétiller sur place en espérant que... Chacun son tour, notre tour viendra ...

 

Voici l'autre histoire promise qui tourne autour de l'incinération post mortem

 

Je ne sais pas qui en est l'auteur mais il(*) a su jouer très habilement avec les mots. ­

 C'est rigolo.......... Alors souriez !

 Pourquoi demander de terminer dans un incinérateur ? ­­­

Au départ, nous sommes créés d'une « étincelle » d'amour.

 La première année, nous sommes la « flamme » de nos parents.

On se fait ensuite « chauffer » les fesses jusqu'à notre adolescence.

 

 Suit la période où un rien nous « allume ».

 

 Et dans la vingtaine, on pète le « feu ».

  Ensuite, on « bûche » jusqu'à 65 ans.

 À 75 ans, on est « grillé ».

 À 80 ans, on se ramasse dans un « foyer ».

 Puis à 90 ans, on « s'éteint ».

 Alors, pourquoi demander à être incinéré ?

 On est déjà « cuit » de toute façon.

 Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite !

 Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit « ver » dans le nez !

(*) : Il ? Pourquoi "Il". Que le monde est sexiste.

Une auteur.e comique aurait pu écrire le même texte, ayons cela à l'esprit.

"auteur.e" : le syndrome de l'écriture inclusive, genre inclus, me revient en pleine figure. Quel foutu effet boomerang.

 

 

 

Vous lisez encore (certains ne le lisent pas car ils ont décroché). Pour certains, ces deux histoires étaient bonnes et bienvenues. Pour d'autres, elles étaient déplacées, décalées, pour d'autres même, outrancières.

Difficile de faire plaisir à tout le monde.

Alors, pour ceux qui restent jusqu'au bout du bout du blog, une recette bien sympathique qui nous vient d'un autre temps où Claude Évin n'avait pas encore été élu député, d'une époque où mettre du rhum dans la pâte à crêpes n'était pas assorti du terme "à consommer avec modération" et où la bière faisait bon ménage avec le rhum. Ce n'est pas si lointain.

C'est l'époque où il faisait bon flirter sans risquer une main courante, ou plutôt, on acceptait volontiers cette main courante, où draguer n'était pas assimilé à des gestes déplacés.

Je m'égare puisque l'objet de cette fin de blog n'est pas la drague mais la pâte à crêpes.

Caramba ! Encore raté : "cette vidéo a été rejetée instantanément par YouTube". Au nom de quoi ? Peut-être l'absence de respect pour la loi Évin. Je ne sais ...

Alors elle est jointe au mail du jour.

Regardez là, ce sont des images de Raymond Oliver, archives de l'I.N.A.

Puisque l'on est dans les sucreries en tous genres, voici un fichier sympathique sur les délices à la Française. Il y en a partout, dans toutes les régions. Profitez-en bien car on peut craindre le pire quant à ces appellations dans un monde où Tartuffe a repris sa place "cachez ce sein que je ne saurai voir".

Et pour finir, vous aurez les résultats des jeux de la semaine dernière.

Prochaine édition : vendredi 12 mars.

quel joli nom pour vous inciter à l'ouverture du fichier.

Vendredi 5 mars
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