Il pleut, il pleut bergère, ...

et ron, et ron, petit polisson : va vite te faire vacciner si tu veux partir en vacances tranquille.

Que ne faut-il pas faire pour inciter le peuple gaulois à aller dans les vaccinodromes de la République ? Beaucoup d'entre nous ont utilisé ces derniers mois le vaccinodrome de ce petit village retranché du nord ouest du département : j'ai parlé de Fismes, patrie d'Uderzo. Enfin, disons, sa bourgade natale. Il ne s'est pas attardé sur place puisque sa famille d'immigrés italiens est partie sur la région parisienne où ils ont obtenu la nationalité gauloise quelques années plus tard.

Alberto est devenu Albert, un vrai petit français et fier de l'être qui a fait sa fortune sur le dos de César qui avait vu naître ses parents. Oui, bon, j'exagère un peu car César, c'est le passé. Mais les aventures du petit Astérix sont aussi dans l'exagération. Obélix est même tombé dans l'exagération dès sa plus tendre enfance, sauvé de la noyade après avoir ingurgité une pleine outre de potion magique dans le chaudron paternel.

Ça fait du bien de savoir que pas mal de membres du C.B.C. Grand Reims (pas tous, mais une partie) n'ont pas hésité à faire le déplacement pour recevoir leurs deux doses de Pfizer là où était né l'inventeur du Coronavirus (enfin, celui des BD) car les vrais scientifiques le connaissaient bien avant, dès 1960. Qu'ont-ils fait en 60 ans pour le combattre ? Il faudrait qu'une commission d'enquête planétaire se penche là-dessus.

Ou bien cette saleté a-t-elle tant et tant varié que les scientifiques en ont perdu leur latin jusqu'à la pandémie qui nous laisse tous "groggys".

Revenons à nos moutons.

Oui, il pleut et ça devrait durer un certain temps si, hélas, les radars de Météo France disent la vérité.

En bonne logique, Agnielle et Thierry devraient être de retour dans le courant de la semaine prochaine. 

Cet après-midi, nous étions six tables pleines et à la demande d'un joueur, nous avons choisi le mouvement Howell qui permet de rencontrer davantage de paires avec 3 donnes par position, alors que le mouvement Mitchell aurait fait jouer 5 positions de 5 donnes.

Là, nous avons pâturé de-ci de-là, l'herbe tendre et humide de 24 donnes entrelacées entre les deux lignes de jeu. Oui, je confirme, l'heure était humide et l'on n'a pas vu d'homme se hasarder à se soulager aussi discrètement que possible sous la pluie. Si, si, je vous assure, cela arrive, ... par beau temps naturellement.

Le temps que nous parlons des vespasiennes, je me permets de vous rappeler qu'en sortant des toilettes il y a plusieurs choses à respecter.

1. La cuvette est-elle propre ? Oui, cela va de soi, mais ...
2. La chasse d'eau a-t-elle été tirée correctement ? On tire une chasse d'eau alors même que depuis plusieurs décennies on pousse désormais un bouton. Et c'est l'origine du problème. Il faut pousser le bouton correctement. Poussez-le franchement et pas seulement l'espace d'une 1/2 seconde. Dans ce dernier cas, vous déclenchez le plus souvent un déluge d'eau qui ne s'arrête pas spontanément, le clapet ne se refermant pas. Vous me suivez ? J'espère. Le mieux est de rester quelques secondes de plus et de constater que le flux d'eau vers la cuvette s'arrête normalement. Est-ce bien la place d'un Président de vous dire tout cela ? Entrer dans le détail, certains Présidents aiment le faire parfois le soir à la télé. Alors, si l'exemple vient d'en haut. Lui vous parle de vaccin. Moi, je vous parle de chasse d'eau. La différence est loin d'être négligeable. Lui a fait l'E.N.A., moi pas. Sur la chasse d'eau, je m'en tiens là, mais j'en connais un rayon.
3. Dernière chose en sortant des toilettes : éteindre la lumière. Il faut constater que cette convention ne semble pas naturelle à chacun d'entre nous. J'en ai même déjà entendu me répondre :"oh ! ce n'est pas bien" alors même qu'ils venaient de sortir de l'endroit où le Roi va seul. À l'époque du Roi, il n'y avait pas de lumière électrique. C'est donc un oubli qu'il ne pouvait pas commettre.
4. Et il est clair que le personnel à son service s'occupait aussi de vérifier la chasse d'eau de même que la propreté de la cuvette.
5. Oui, mais lui, il était Roi. Nous ne sommes que des joueurs de cartes.

Revenons au bridge. 

Aujourd'hui, certains ont eu du jeu, beaucoup de jeu, d'autres changeaient d'orientation à chaque fois qu'ils auraient pu en avoir. C'est la vie du bridgeur et c'est parfois aussi déprimant que le temps de juillet 2021 qui rappelle le temps de l'été 1529 paraît-il. Claude m'a cité une autre année plus récente avec une moisson qui s'est étirée jusqu'en Octobre. 

En 1529, été pourri, le bridge n'existait pas. Ils se contentaient de l'ancêtre du Tarot, le Trump. Franchement, les gaulois d'alors perdaient quelque chose.

Le temps que je vous tiens encore en haleine, en attente du résultat du jour, je reviens sur un e-mail envoyé durant le dernier week-end.

Je vous recommandais le site www.atelierbridgedescopains.com

Mais, ...il était encore verrouillé avec un code d'accès et un mot de passe.

J'ai revu ma copie et il est de nouveau accessible pour chacun d'entre vous. 

Ça ne coûte rien et par ce temps là, ne me dites que vous allez vous promener en ville, attendre sous le ciel étoilé le feu d'artifice, participer à la retraite aux flambeaux, que sais-je encore ?

Vous êtes, nous sommes de bons petits républicains, mais reconnaissons que lire au chaud à la maison par ce temps pluvieux, que dis-je, "pourri", ce n'est pas si mal. Ce 13 juillet, les terrasses vous rester vides, je le crains.

Le résultat du jour, vous y tenez, alors le voici.

Michel et Claude (celui des moissons tardives) ont écrasé toutes les lignes adverses, finissant à 69,04 %