Mardi 8 mars

par Christian Zimmermann  -  8 Mars 2022, 18:29

Mardi 8 mars

C'était ce mardi 8 mars, la journée Internationale des droits des femmes. Au sein de notre Club, une copine vaut bien un copain, ni plus, ni moins. Nous souhaitons qu'il en soit ainsi partout de par le monde et, hélas, ce n'est pas gagné.

En ce 8 mars, j'ai une pensée particulière pour le mot "RÉSISTANCE", ce mot que les générations nouvelles ont probablement mis dans les oubliettes depuis que nos parents et certains membres du Club l'ont vécu, dans les années 40.

Nous nous réveillons "groggy" en voyant l'horreur fondre sur l'Ukraine.

Quand j'ai lu ce court texte hier dans le journal, j'ai spontanément pensé à notre Denise qui a vécu ces horreurs. La vieille dame décrite ci-dessous n'est pas sans me rappeler que Denise n'avait pas 20 ans quand elle a bravé l'ennemi dans le sillage de ses parents, de sa maman morte fusillée sous ses yeux. Elle a aujourd'hui l'âge de cette vieille dame.

Quand je vois le manque d'union qui peut parfois exister entre nous, je me sens bien petit par rapport à cette vieille dame ukrainienne qui avance d'un pas lent, à bout de forces, sous le tonnerre des canons. Quand on lit cela, nos petites querelles autour d'une levée que l'on croit avoir faite alors qu'elle a bien été prise par les adversaires, ou que l'on ne laisse pas l'adversaire reprendre son carton d'enchères qu'il a visiblement mal sorti de sa boîte d'enchères, je me dis que cette vieille dame est consciente qu'elle en a déjà vu d'autres, tout comme notre Denise, et que la solution du problème tient largement dans le mot "RÉSISTANCE".

La grande différence entre cette vieille dame et notre Denise, c'est que nous sommes sortis de l'oppression en 1945 quand les Ukrainiens n'en sont sortis qu'en 1991.

En 77 ans de Paix, les petits français que nous sommes, avons oublié le terme "RÉSISTANCE" ; cette vieille dame n'a eu que 31 ans de répit et elle n'a pas oublié qu'en face de l'oppresseur, qu'il soit le nazi des années 40 ou le Poutine d'aujourd'hui, il faut d'abord "RÉSISTER".

Ce peuple provoque l'admiration et nous secoue sérieusement. 

Pendant que nous marquons les droits de la femme dans nos démocraties endormies, les femmes ukrainiennes prennent leur avenir en main et celui de leurs enfants un fusil à la main.

Notre tournoi a réuni 11 tables, ce qui est bien. Les membres du club ont compris le message envoyé samedi à propos du Covid. La plupart ont gardé le masque, le temps que tout risque s'estompe au sein du club.

En NS, Paulette et Odile l'emportent avec 63,10 % : journée de la femme

En EO, Renaud et Gérard l'emportent avec 61,90 % : journée de l'homme ???

 

Mardi 8 mars
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