Au moment où la page se tourne
« La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit.
Ce n’est pas une question de joues rouges, de lèvres rouges et de genoux souples. C’est un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive. C’est une fraîcheur de printemps. La jeunesse est une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort. La jeunesse se voit parfois davantage chez des personnes de 50ans que chez celles de 20 ans. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme.
Soucis, doutes, manque d’assurance, craintes et désespoirs sont des ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. À 70 ans ou à 16 ans, le cœur jeune s’émerveille : fascination pour les étoiles, défis intrépides des événements, avidité enfantine pour « la suite de l’histoire », joie de vivre. Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi vieux que votre crainte. Aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement. Tant que votre cœur est réceptif aux messages de beauté, d’espoir, de splendeur, de courage et de puissance de la part de la nature, de l’homme ou de l’infini, vous êtes jeune. Si votre cœur devient glacé par le pessimisme et le cynisme, là, vous êtes vieux, en effet. » Samuel Ullman Poète et homme d’affaires Américain - Repris et sanctuarisé par le Général Mac Arthur en 1945
Gelug n'a rien compris au film :
être vieux c'est avoir un état d'esprit qui ne regarde plus devant.
Merci Claude.
En attirant mon attention sur ce texte d'une infinie beauté et d'un optimisme à soulever les montagnes tu as renforcé l'idée que la suite de l'histoire du Bridge des Copains était à écrire ensemble.
Aussi ai-je désormais compris que demain 31 août, nous ne déménageons pas, mais nous emménageons bel et bien pour une nouvelle tranche de vie de notre Club de Bridge. Nous la souhaitons riche, réussie et sereine.
Notre départ de la rue de Pontgivart sera marqué par un dernier Pique Nique aussi festif que possible par l'équipe qui s'occupera de cet emménagement. Grignoter ensemble, siroter ensemble est au moins aussi important que mettre en cartons ou emplir les armoires à Jamin.
J'ai prononcé quelques mots en quittant la rue de Pontgivart après cette belle tranche de cinq années de vie du Club.
J'ai fait référence à ce texte, au blog du mardi 23 août, à la libération de Reims le 30 août 1944 et aux vies données par des femmes et des hommes qui ont courageusement défendu la liberté.
Ce n'était pas un poème à la Prévert mais un clin d'œil à la jeunesse d'esprit qui permet de sortir par le haut de situations compliquées.
Longue et belle vie au Bridge des Copains.
Au moment où la page se tourne …
Chers cop.copines°,
Le temps est venu de tourner la page. Celle que nous venons d’écrire ensemble restera une page de paix et de prospérité au sein du club. Au fil du temps d’avant Covid 19, nous avions tout simplement multiplié par deux tant le nombre de nos adhérents que le nombre de tables à nos tournois. C’était le temps de l’abondance …
L’après Covid, si tant est que cette pandémie soit bien terminée, marque une ferme résistance de notre assemblée de cop.copines° puisque nous avons retrouvé 80 % de notre effectif et un rythme d’activité remarquable, n’ayant recours au mouvement Howell que bien rarement pour le moment.
Que sera demain ?
Saurons-nous « être jeune » à Jamin, saurons-nous « être jeune » et garder au Bridge des Copains la dynamique vécue ces dernières années ?
L’un d’entre vous ici présent m’a incité à relire ce fabuleux poème de Samuel Ullman glorifié par le Général Mac Arthur : « être jeune ». « La jeunesse n’est pas une période de la vie, mais un état d’esprit ». Tout ceci sera dans le blog de ce mardi 30 août.
Nous sommes le 30 août : c’est l’anniversaire de la date historique de libération de Reims du joug nazi.
Si la poussée américaine orchestrée par le Général Patton avait été plus rapide, de nombreuses vies auraient été épargnées puisqu’en parcourant les rues de Reims on constate que de nombreux résistants ont été arrêtés dans la deuxième quinzaine du mois d’août 44.
Denise aurait eu une autre vie Si …
Les « Si » ne refont pas l’histoire.
« Si » nous restions encore une année, avons-nous souvent entendu, … alors nous aurions certainement raté l’occasion qui est la nôtre d’entrer dans des locaux propres, sains, de taille raisonnable.
Ces locaux seront à vous, à nous tous dès jeudi pour notre premier tournoi à l’Amicale Jamin. Le tournoi de ce jeudi 1er septembre sera sans droit de table. Le vendredi 2 septembre, nous reprendrons notre rythme classique des trois tournois par semaine et le mardi 13 septembre, l’Atelier Bridge des Copains reprendra également ses temps de formation le mardi et le vendredi matin.
« Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » : la jeunesse est un état d’esprit.
Je sais que nombre d’entre vous ont déjà rejoint Bridge des Copains Amicale Jamin. Qu’ils soient ici pleinement remerciés. Je sais que certains sont encore en réflexion. Leur place est parmi nous. Restons jeune ensemble et gardons tous cet état d’esprit qui fait que l’atmosphère, l’ambiance aux « Copains » est une sorte de « 3 en 1 » qui nous fait résister à la corrosion de nos neurones. Rejoignez le Bridge des Copains Amicale Jamin au nom de « l’avidité enfantine pour la suite de l’histoire et la joie de vivre ».
Merci à tous et longue vie à notre club de Bridge
Ce mardi 30 août, nous étions 9 tables pleines : superbe
En NS : Annie et Michel (H) ; Nicole © et Jean-Paul avec 58,04 %
En EO : Jean-Marie (B) et Michel (T) : 63,69 %