Mardi 6 décembre

par Christian Zimmermann  -  6 Décembre 2022, 18:05

Mardi 6 décembre

Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari, est plus connu sous le nom de « Saint Nicolas ». Il est né en 270 à Patare, en Lycie (actuelle Turquie) puis décédé 75 ans plus tard à Myre, en 345. Voici son histoire…

C'est la légende la plus connue des petits enfants lorrains ! Saint Nicolas est célébré le 6 décembre dans plusieurs régions françaises comme la Lorraine et l’Alsace. D’autres pays d’Europe le célèbrent également, c’est le cas de l’Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg, ou encore des Pays-Bas.

LA LÉGENDE DE SAINT NICOLAS

Selon la légende, 3 petits enfants partis glaner aux champs se perdirent sur le chemin du retour. Ils aperçurent de la lumière sortir des fenêtres d’une maison. Ils se rapprochèrent et frappèrent à la porte. Un homme leur ouvrit la porte et leur promit l’hospitalité pour la nuit. Il s’agit en fait d’un boucher.

La Basilique de San Nicola à Baris
La Basilique de San Nicola à Baris

Sitôt entrés dans la maison, les 3 petits enfants furent tués par le boucher. Avec son grand couteau, il les découpa en petits morceaux avant de les mettre dans son saloir, pour en faire du petit salé.

Quelques temps plus tard, Saint Nicolas passa par là et frappa lui aussi à la porte du boucher. Celui-ci le laissa entrer puis l’invita à dîner. St Nicolas lui demanda du petit salé. Le boucher compris alors qu’il était démasqué, donc pris au piège, il décida de tout avouer. Saint Nicolas plaça 3 doigts au-dessus du saloir de petit salé. Et il ressuscita ainsi les 3 petits enfants

Afin de punir le boucher, St Nicolas l’enchaina à son âne. Il devint alors le Père Fouettard, un être mauvais et violentqui punit les enfants désobéissants. Il est habillé tout en noir avec une barbe noire, tout l’opposé de St Nicolas qui lui est vêtu de vêtements colorés et d’une barbe blanche qui lui donnent l’image d’une personne bienveillante.

SAINT NICOLAS DE PORT ET SA BASILIQUE

En 1090, Aubert de Varangéville, un chevalier lorrain, aurait volé une phalange de St Nicolas à la basilique San Nicola de Bari, en Italie du Sud, avant de la ramener en Lorraine. Il s’agirait en fait d’une phalange de la main droite de Saint Nicolas qui lui aurait permis de ressusciter les 3 enfants tués par le boucher.

C’est d’abord dans une petite église que cette relique est conservée. Puis, c’est au XVème siècle qu’une grande basilique en l’honneur de St Nicolas fut construite. Depuis, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port détient la relique de celui qui est considéré comme le Saint Patron de la Lorraine.

Saint-Nicolas-de-Port est à l’époque la capitale économique du Duché de Lorraine, ses nombreuses foires et marchés attirent beaucoup de marchands d’Europe.

UNE ATMOSPHÈRE AUX SENTEURS D’ORANGES ET D’ÉPICES ! 

Pain d'épices

Jadis, les épices viennent de très loin, du levant, c’est-à-dire d’Orient, comme l’évêque de Myre. Les épices voyageaient pendant des mois, protégées dans des bateaux avant d’arriver chez nous. Elles étaient rares et chères. Parfois, il arrivait que des bateaux d’Orient soient pris dans une tempête et disparaissent en mer. Les épiciers se sont ainsi placés sous la protection de Saint Nicolas.

Il était donc normal que le 6 décembre, jour où l’on célèbre la fête du Saint Nicolas, les épiciers fassent un gâteau avec leurs propres épices : le fameux pain d’épices. Les oranges et les mandarines viennent d’Espagne et d’Afrique, il leur faut beaucoup de temps pour traverser la mer. Il y en avait donc très peu sur les étals et elles sont réservées aux jours de fête.

Vous l'avez compris, c'était aujourd'hui la Saint Nicolas.

J'en connais un qui a dû penser hier que c'était sa fête, ... quand il défendait son dossier devant la Cour d'Appel.

Je ne vais pas plus loin. Nos statuts nous l'interdisent.

 

Certains penseront que les légendes commencent ainsi. On raconte, on raconte, on reraconte, on se persuade et bientôt 2000 ans après on se rappelle d'un évêque du nom de Nicolas de Myre qui avait alors ressuscité des petits enfants.

Toute l'histoire du Petit Nicolas repose-t-elle aussi sur des légendes ?

 

Le Père Fouettard existe-t-il vraiment ?

Nous aurions aimé sa présence cet après-midi quand, en début de tournoi le Président du Club s'est mêlé des affaires du tournoi. 

Le mardi, c'est Thierry qui dirige la manoeuvre et Christian n'a pas à s'en occuper.

Puisque je m'auto-accuse, je vous en dis davantage. Pour faciliter la fluidité de la circulation des paires, j'ai demandé aux tables 12 & 13 de changer de place. Ainsi la table 13 est en bas de la salle, et les EO n'ont pas à déranger d'autres joueurs pour repartir dans la petite salle. 

C'est une bonne idée, j'en conviens et j'en suis fier.

Là où je suis beaucoup moins fier, c'est que j'aurai dû m'assurer que les étuis avaient bien changé de table en même temps que les numéros de table avaient été modifiés.

Bref, je mérite la sanction du Père Fouettard.

Ce décalage qui a été constaté en cours de tournoi a amené pas mal de paires à jouer les donnes deux fois. Pour éviter tout litige lié à cette situation il a été mentionné "moyenne tournoi" à chaque fois qu'une paire a joué la donne deux fois ou a joué la donne avec la mauvaise paire.

La rectification a été faite et les résultats n'ont pas été perturbés de ce fait.

La sanction du Père Fouettard est la suivante : "quand tu n'es pas le responsable d'un tournoi, tu ne t'en mêles pas. C'est pourtant simple."

Si tu préfères une illustration, la voici :  

Merci d'avance de nous excuser pour notre prochaine erreur.

Pas de panique non plus. Cela n'a concerné que 4 donnes.

En NS : Marie-Paule & Christian l'emportent de peu : 62,69 %

En EO : Odile & Bernard creusent davantage la différence avec leurs suivants : 62,12 %

Mardi 6 décembre
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Tres intéressante la légende de St Nicolas ! Merci
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