Mardi 25 mars

par Christian Zimmermann  -  25 Mars 2025, 18:18

Contes et légendes de la Fédération Française de Foot-ball

 

SCOOP infernal : nous tenons le texte du discours, ou plutôt du sermon adressé par Didier Deschamps à ses joueurs calamiteux au soir du match où l'équipe de France a perdu 2-0 contre la Croatie. Notre journaliste Nicolle s'est rendue sur les lieux. A-t-elle capté ce texte étant dans les douches ou bien juste derrière la porte, l'histoire ne le dit pas ?

Voici le texte :

CONTES ET LEGENDES DE L’UNION SOVIETIQUE : LE MATCH DE LA MORT

Parmi toutes les légendes héroïques concoctées par les responsables de la propagande soviétique mettant à l’honneur les humbles ouvriers comme Stakhanov, les scientifiques « maison », les cosmonautes, les géologues, les jeunes pionniers…  il en est une qui revêt en cette période un intérêt particulier dans la mesure où elle concerne l’Ukraine et les Ukrainiens.

A l’été 1941, après l’opération Barbarossa, les Allemands envahirent l’URSS dont la ville de Kiev. Les habitants n’échappèrent pas à leurs exactions. Toutefois pour faire preuve de magnanimité les envahisseurs instaurèrent des activités sportives mêlant soldats fascistes et sportifs Ukrainiens à seule fin de démontrer la supériorité de la race aryenne sur toutes les autres.

C’est ainsi que par une belle journée d’août 1942, fut organisé un match de football entre divers joueurs des équipes de Kiev et des pilotes de la Luftwaffe ; cette dernière s’étant déjà fait battre à plusieurs reprises ne pouvait supporter une humiliation supplémentaire. Après la première mi-temps les Ukrainiens menaient ; l’arbitre allemand employa alors les grands moyens : il avertit les footballers Ukrainiens  que s’ils remportaient ce match ils seraient tous fusillés à la troisième mi-temps.

Selon la légende soviétique, Les Ukrainiens se battant comme des lions défirent  les nazis et furent comme promis, fusillés.

La fin de la véridique histoire de ce « Match de la mort » est en fait légèrement différente dans la mesure, où tous les joueurs ne furent pas fusillés immédiatement après le match, mais  la plupart  d’entre eux  peu à peu éliminée.

Voilà illustrés par les Russes de l’époque quels étaient le courage et la farouche détermination des Ukrainiens prêts à se battre jusqu’à la mort contre les nazis et…leurs ennemis.

Que peut maintenant penser ce qui reste du public russe de l’époque qui a été  éduqué par toute cette mythologie soviétique ?

Malheureusement les « contes et légendes » évoluent en même temps que les événements politiques et dans ce genre de régime le plus difficile n’est pas de prédire l’avenir mais le passé.

 

Le résultat final, nous le connaissons tous. Entre finir fusillés ou hachés menus par les supporters parisiens et acheter un forceps avant d'aller jouer, nos hommes ont choisi d'acheter un forceps (avec leurs émoluments, ils peuvent bien se payer cela) et ont dû s'en servir en fin de rencontre, quand après 90 minutes de jeu suivies de deux prolongations, ils ont été condamnés à gagner aux tirs aux buts.

Quelle heure de gloire que cette victoire finale.

Mais comme on dit en France.

"En Croatie, ils ont perdu ; à Paris, on a gagné".

Pas belle la vie.

Les yeux flingeurs de Didier Deschamps n'ont pas eu à sévir une deuxième fois.

Il est vrai que les contes et légendes de Nicolle donnent froid dans le dos.

Ce mardi, nous étions 15 tables incomplètes. Notre Joker a dû rentrer à la maison. Mais nous le remercions : il est venu, et lors de son prochain tournoi, il n'acquittera pas de droit de table.

NS : Catherine et Marie-Paule ont gagné : 59,45 %

Catherine est une amie bridgeuse laonnoise. Bravo 

EO : Renaud et Gérard (S) sont les gagnants : : 61,34 %

 

 

Mardi 25 mars
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