Mardi Gras : 4 mars 2025

par Christian Zimmermann - 4 Mars 2025, 18:58

Souriez, vous êtes filmés. Enfin, je l'espère. Notre photographe officielle était bien présente et a dû canarder comme elle sait le faire, au moins jusqu'au moment où ses mains sont devenues collantes au point qu'elle a dû abandonner téléphone, verre et les plonger dans une eau salvatrice. Merci Marie-Christine pour les clichés qui me parviendront dans la soirée. Merci Marie-Christine, elles sont arrivées et "just in time" pour être incluses avant le break over-blog de 21h00.

J'en connais qui doivent être horrifiées par ce franglais mode "pancakes".

OVERBLOG est ce soir en maintenance à partir de 21 h 00 jusqu'au début de la prochaine journée.

Wait and see si les photos nous parviennent à temps.

Ambiance festive sans déguisement. Nous sommes tous tellement bien au naturel. Même déguisés, le naturel reviendrait au galop.

14 tables pleines et 11 tours pour se donner le temps de déguster les crêpes arrivées en nombre en début d'après-midi. Un grand merci à nos crêpières qui ont pris le temps de nous préparer ce festin tellement apprécié qu'il n'est pas resté grand chose après votre passage.

Comme chaque année, arrivent 500 à 600 crêpes consommées par 60 bridgeurs qui, au micro trottoir, n'hésitent jamais à dire : "j'en ai mangé deux, pas plus".

Une constante toutefois. Le copain bridgeur boit de moins en moins. Je radote un peu, mais l'âge aidant, chacun est plus prudent à la fois pour son permis de conduire, mais également pour l'état de ses artères, de son cholestérol, de son diabète et je pense oublier pas mal de ces ennuis quotidiens que chacun sait oublier dès qu'il s'inscrit à un tournoi au Bridge Des Copains Amicale Jamin.

Le bridgeur a encore bon appétit. Les confitures maison sont appréciées ; les saucisses sont tout simplement dévorées. Elles sont attendues de pied ferme chaque année par quelques spécialistes de la crêpe salée, fourrée saucisse façon knackie.

Entre deux obligations présidentielles, Manuel, notre Président d'Amicale Jamin nous a fait l'honneur de sa présence et a trinqué avec nous au succès de nos agapes.

C'est promis. Il sera de retour le mardi 18 mars pour le prochain challenge Denise OGNOIS, tournoi du chapeau, autre temps fort de notre mois de mars.

Je saute du coq à l'âne : vous avez l'habitude.

Je suis un peu perdu avec le cinéma et croyais dur comme fer que nous en étions à la cérémonie des Oscar, le truc où Jacques Audiard n'a pas obtenu ce qu'il escomptait pour ses dernières créations.

Et Nicolle me transmet un papier sur les César. C'est manifestement une autre approche : autre classement, autre jury, autre manière de faire la promotion du cinéma.

Et là, Jacques Audiard a obtenu ce qu'il espérait.

Comme quoi l'appréhension des choses d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique n'est pas identique.

Mais, cela, on le savait déjà.

Une constante toutefois. J'ai compris en lisant la Presse, toute la Presse, que les spectateurs sont davantage présents dans ces cérémonies pour le Champagne et les petits fours que pour les Oscar, César, et autres breloques.

Je vous laisse avec Nicolle

Les César

Comme chaque année, la remise des César n’a pas échappé à l’éternel flot de clichés bien-pensants, politiquement corrects et n’ayons pas peur des mots « woke », auxquels se sont ajoutées les déclarations anti-Trump : Il est aisé de faire l’unanimité sur des sujets consensuels. En revanche aucun soutien à Boualem Sansal qu’un régime dictatorial laisse mourir à petit feu dans ses geôles, même de la part de Costa Gavras pourtant grand pourfendeur de dictatures : évitons les sujets qui fâchent. Si on ajoute à cela, à peu d’exceptions près, les blagues faciles, pas toujours très drôles et les gags poussifs, il n’y eut, comme de coutume, pas grand-chose d’original dans cette nouvelle soirée des César si ce n’est que pour une fois on a réussi à éviter les clashes vengeurs et revendicatifs, et à isoler les représentants syndicaux qui appelaient sans surprise…à des journées de grève ! Comme toujours, nombrilisme oblige, les stars se congratulaient et rivalisaient, à quelques exceptions près, d’élégance vestimentaire, élégance qui toutefois n’apparaissait pas dans leurs déclarations souvent formulées de manière vulgaires et émaillées de fautes de français. Pour résumer la situation, on s’exprimait à peu de chose près comme dans les « quartiers » ; bel exemple d’intégration ; wech ! On ne peut pas toujours être star et « intello ».

Point positif toutefois, on a fait allusion à « Un petit truc en plus » qui concourait pour le meilleur premier film mais qui est reparti les mains vides ; dommage qu’on ait préféré encenser les tribulations d’un émigré clandestin, incarné par un autre émigré tout aussi clandestin. On ignorait que le cinéma faisait partie des « métiers en tension » surtout quand on voit les intermittents du spectacle, courir les castings. Si honorables, courageux et sympathiques soient-ils, ces immigrés irréguliers, « toute la misère du monde », ne méritaient pourtant pas d’éclipser les citoyens qui sont « les plus fragiles d’entre nous » et qui à ce titre devraient bénéficier de toute notre protection mais qu’on préfère souvent « invisibiliser ».

Une soirée, donc, sans surprise avec des participants qui en grande majorité semblaient s’ennuyer en attendant leur récompense, tandis que d’autres, sans doute entourés d’une bande de copains, semblaient bien s’amuser tout en mâchant leur chewing-gum.