Autour du Club de Bridge et de son mode de vie
L'esprit d'un Club de bridge se décline généralement autour du bridge.
Bridge Des Copains Amicale Jamin s'attache à refléter davantage une éthique du ludique convivial, de la convivialité assumée dans une ambiance de bridge sérieux, zen et détendu.
Nos agapes multiples sont parfois trop routinières ou trop répétitives au goût de certains. Elles sont le centre des préoccupations de votre Conseil d'Administration qui passe souvent plus de temps à échanger autour de l'ambiance dans le club qu'à échanger sur des problèmes de bridge.
Les deux sujets sont régulièrement à l'ordre du jour : ambiance et bridge.
Le rythme des agapes nous semble approprié même si l'on constate que certains s'agacent de leur répétition, surtout quand nous attendons le Président de l'Amicale Jamin pour lever notre verre. C'est pourtant d'une grande évidence que nous l'attendions. Nous sommes tellement bien à l'Amicale Jamin.
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Le voyage est un point fort et celui du 29 mars dernier a été une grande réussite. Il sera détaillé au long de ce blog de printemps. Il permet une participation financière modeste grâce à la cafétéria magistralement pilotée par Agnielle et ses amies, ainsi qu'aux participations financières des stagiaires de l'Atelier Bridge Des Copains, fier de ses 32 participants.
Le repas festif est le prochain temps de grande convivialité du club. Il nous réunira le vendredi 13 juin prochain à La Joncquière, l'E.S.A.T. de Jonchery sur Vesle. Pour la troisième fois depuis 2017, nous y retournons tant l'idée de faire travailler les jeunes d'un E.S.A.T. correspond pleinement à l'esprit de notre Bridge Des Copains. Pourquoi un vendredi ? Parce que ce jour-là, nos salles seront indisponibles à l'Amicale Jamin.
Nous vous demanderons prochainement de vous inscrire pour cette journée où vous pourrez venir avec votre conjoint pour lui faire partager l'ambiance "Bridge Des Copains". Une participation financière raisonnable sera demandée à l'inscription.
Le pique-nique annuel clôturera l'année bridgesque le mardi 8 juillet, après le début des vacances scolaires d'été, à un moment où nous sommes autorisés à utiliser le préau de l'école Jamin, sans pour autant dépasser cette limite à laquelle tient bien logiquement l'administration de l'école. Là encore, votre inscription sera souhaitée et nous vous en dirons davantage dans quelques semaines. Rien ne presse. Retenez juste la date. Comme chaque année, le pique-nique est offert par le club.
Un petit plus cette année. Nous organiserons le jeudi 5 juin un temps festif autour de l'Atelier Bridge Des Copains. Le Tournoi "Bridger Entre Copains", auquel participent d'assez nombreux habitués des mardis et vendredis débutera à 12 h 00 par un apéritif offert par le Club, suivi d'un pique nique type auberge espagnole où chacun vient avec la spécialité culinaire de son choix, salée ou sucrée, que nous partageons au long du repas. Le Club fournit les boissons à consommer avec modération. Ce jour-là, à 14 h 00 débute le Tournoi Bridger Entre Copains avec ses principes de fonctionnement permettant la mise en confiance de tous. Bref : c'est l'esprit conforme à notre vocation Bridge Des Copains. Pas d'inscription préalable. Une seule consigne. Soyez présent vers 11 h 45 pour que nous débutions nos agapes à 12 h 00, ou bien en début d'après-midi si vous ne pouvez pas participer à notre temps festif. Soyons nombreux. C'est jour de fête au Bridge Des Copains Amicale Jamin.
Le Bridge Des Copains Amicale Jamin propose un bridge sérieux, zen et détendu. Toutefois, il organise de vrais tournois de bridge où toutes les règles doivent être respectées, notamment l'absence de transmission d'informations non autorisées (gestes, paroles, ...), le respect des cartons d'enchères qui ne se changent plus dès lors qu'ils sont posés, visibles par tous, et encore plus quand l'enchère du suivant est déjà posée. De même, si votre partenaire passe sur votre contre d'appel, toute manifestation est interdite au Bridge Des Copains comme dans tous les clubs de bridge.
Un mot aussi sur les cartes qui ne se retournent pas dès lors que les levées sont achevées. Un exercice de mémoire doit permettre d'éviter ce geste interdit.
Est interdit également tout mouvement des mains du mort vers telle ou telle carte (en dehors des cartes de grande évidence). Chacun sait que le mort voit tout, alors que le déclarant peut être étourdi. Mais le mort est mort durant les 13 levées.
La bienséance oblige à se mettre d'accord sur le résultat du contrat avant de ranger ses cartes. Trop souvent des paires semblent s'arroger une levée supplémentaire au travers de ce genre de méthode. Ce n'est pas le genre de la maison.
Vous le voyez. Tout se décline autour du convivial que nous proposons et du Bridge que nous voulons détendu, zen, mais sérieux.
Paris, Paris : Ensemble le samedi 29 mars, nous étions 55 bridgeurs au Rendez Vous matinal de 06 h 45, au moment où le jour apparaît. Le car de tourisme était à l'heure et le décompte opéré par Bernard (B) a rapidement indiqué que nous étions bien 55 bridgeurs montés rapidement pour un départ à 07 h 00, comme prévu.
Le bridgeur possède cet avantage de savoir qu'une heure de rendez vous s'honore.
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Nous le savions et étions présents pour cela : Gilbert ne nous a pas laissé le temps de refermer nos paupières qu'il présentait la journée comme il sait le faire.
Nous allions à Paris, mais pas que ... puisque nous allions à Montmartre qui est resté longtemps "H.L.M.", hors les murs de Paris, perché sur sa colline. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, sous le règne de Napoléon III et sous la tutelle du préfet Haussmann, en 1860 pour être précis que Montmartre a été "annexé" à la ville de Paris.
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Ce quartier extérieur à Paris est inclus dans les plans du baron Haussmann, ou plus exactement, le peuplement de la butte Montmartre va se développer quand les populations des quartiers les plus miséreux de Paris vont en être chassés pour construire la ville haussmanienne que nous connaissons.
Gilbert n'a pas manqué d'indiquer qu'il y a peu de préfets qui peuvent se targuer d'être ainsi devenu un adjectif.
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Certes le Baron Haussmann permet l'utilisation du terme "haussmanien".
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Mais, il n'est pas rare d'entendre un bridgeur parler du Sans Atout Poubelle, faisant référence à ce préfet de la même époque qui a contraint les parisiens à utiliser un récipient pour y déposer leurs ordures ménagères. Ce récipient imaginé par le Préfet Poubelle est devenu obligatoire en 1883. Il est devenu "la poubelle".
Aujourd'hui, ce n'est pas devenu un adjectif, mais une véritable déclinaison : poubelle verte, poubelle jaune, etc ...
Certains préfets passent ainsi à la postérité, sans que leurs descendants n'en perçoivent des royalties.
Avec Gilbert, les kilomètres ne se sentent pas (en car de tourisme car à pied, c'est autre chose avec ses grandes guibolles). En peu de temps, nous voici à Bussy Saint Georges pour la pause "pipi", transformée en pause café, chocolat, thé, croissant,
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que sais-je encore par un bon nombre de bridgeurs qui avaient probablement trouvé l'heure trop matinale pour prendre le temps d'un petit déjeuner.
Patrice, notre chauffeur nous reprend 25 minutes plus tard pour nous mener jusqu'à Paris, au pied de la butte.
S'y garer pour déposer 55 voyageurs n'est pas franchement facile. Patrice en perd un peu ses moyens, commence à brûler un feu tricolore "rouge" quand il est stoppé dans son élan par une bridgeuse plus attentive que lui. Il pile avec un réflexe extraordinaire du
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pied droit et c'est à ce moment qu'Agnielle se trouvait debout et prête au décollage. Elle fit une embardée qui lui valut probablement quelques séquelles de type "bleu", mais nous n'avons pas vérifié. Elle est solide et n'a pas perdu le sourire malgré une peur certainement "bleue".
La vigilance permanente du chauffeur est essentielle dans ce métier.
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Le groupe est désormais à pied et reçoit les consignes de Gilbert qui scinde le groupe en 2 : les marcheurs qui vont se rendre à l'église Saint Jean et les marcheurs cahin-caha qui vont monter directement au funiculaire par le chemin le plus court.
Gilbert m'avait dit il y a quelques semaines : "tu seras serre file pour que l'on ne perde personne" et me voici bombardé, sans formation, comme premier de cordée pour rejoindre le funiculaire qui se trouve un peu plus haut : "tu vas trouver : c'est devant".
15 personnes me firent confiance, une confiance aveugle (pas vraiment) pour trouver le funiculaire et, ........ ouf, une parisienne, probablement montmartroise, nous a aimablement indiqué notre chemin à un moment où nous aurions pu nous perdre.
Pendant ce temps, le groupe de 40 (vous suivez : 55 - 15 = 40). En fait, vous avez tort. Le groupe n'est plus que de 39 puisque "15 personnes m'avaient fait confiance". Donc le reste est de 39, soit 55 - (15+1......... 1 = MOA, ah ! ah! ah!).
2 copains me disent rapidement :"nous allons visiter un musée. Nous retrouverons le groupe ensuite". J'achète 16 tickets de funiculaire (aller-retour), j'en donne à chacun de mes co-équipiers, je conserve les tickets retour dans une pochette séparée, et je compte mes 14 restants. Pour le moment tout va bien.
Débarquer devant le Sacré Coeur un samedi ensoleillé aux environs de 10 h, c'est débarquer sur une esplanade déjà noire de monde. La queue pour y entrer est longue et, en liaison téléphonique avec Gilbert, nous décidons que le groupe des cahin-caha entre dans la Basilique aussi rapidement que possible pour la visiter et attendre ensuite confortablement assis sur des chaises, ce qui est mieux que les marches de pierre devant la Basilique.
Nous sommes toujours 14. Nous profitons au maximum de ce moment dans une église qui paraît chaude. Est-ce le contraste avec l'extérieur, la chaleur des nombreux lumignons ? Toujours est-il qu'il y fait chaud. Personne n'a la mauvaise idée de faire un malaise. Ouf, tant mieux.
Sur le groupe de 14, l'une me demande si elle a le temps d'aller jusqu'à la boutique. Oui, pas de problème.
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Assis, nous avons quelques difficultés avec une religieuse qui est chargée d'interdire de prendre des photos. Pas simple comme job.
Le bridgeur en voyage se montre aussi dissipé qu'à la table de bridge et même le serre-file devenu premier de cordée est pris la main dans le sac, le doigt sur le déclencheur
Mais une religieuse au Sacré Coeur reste une personne aimable, souriante.
Nous avons tous le souvenir de gardiens - religieux ou non - qui disent les choses de manière acariâtre. Ce n'était pas le cas de cette religieuse qui a rapidement obtenu que nous rangions nos téléphones, jusqu'à ce qu'un autre groupe de visiteurs, inconnue de nous, lui pose le même problème.
Photos interdites : pourquoi ? That is the question.
À Notre Dame, depuis la réouverture nul n'interdit de prendre des photos. Avant l'incendie, les lieux étaient si sombres que cela ne donnait pas franchement envie de réaliser des photos.
Silence, on tourne. Oui dans la Basilique, on tourne autour du déambulatoire pour se retrouver proche de la sortie, proche des chaises qui nous ont permis la rencontre avec cette religieuse. Assis, nous admirons, reprenons notre souffle, mais aussi surveillons les entrées car Gilbert a prévu le regroupement général (et familial) et ressortant de la Basilique.
Le groupe des 39, est arrivé, mais a connu lui aussi un dédoublement. Certains ont choisi de monter les 220 ? 222 ? 224 marches (perso, j'étais dans le groupe des cahin-caha, donc je ne prends pas partie dans le décompte des marches.
Gilbert avait laissé les moins courageux (pas cahin-caha, mais pas décidés à monter les escaliers) prendre aussi le funiculaire et c'est Jean qui s'est chargé des billets.
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Le Trésorier, c'est son job.
En sortant de la Basilique, nos 2 copains qui avaient quitté le groupe pour un musée étaient de retour pour la suite.
Nous les savions de parole en les laissant filer au musée.
Oui, nos bridgeurs confirmés du jeudi sont tous au top.
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La suite, c'est aller dans les ruelles de Montmartre sans perdre de vue les grandes enjambées de Gilbert. D'abord jusqu'à l'Église Saint Pierre où une jeune harpiste répète pour un récital qu'elle doit donner aux environs de midi. C'est toujours agréable d'écouter les sons d'une harpe, sons cristallins qui nous épatent toujours quand nous voyons l'instrument en action. Les mains, les pieds sont sollicités chez le ou la harpiste, tandis que nos oreilles frétillent des sonorités agréables de la harpe.
Le portail de l'Église est magnifique, en bronze. Il date de ........... 1980. L'Église a aussi connu une restauration fin XIXème siècle. C'est la plus vieille église de Paris. Elle date de 1133. Elle est alors église abbatiale, devenue église paroissiale par la suite.
L'Église est construite notamment avec des colonnes qui datent d'un temple romain.
Rue Lepic, rue Cortot, Place du Tertre, rue de l'Abreuvoir, rue des Saules : que de vieux pavés traditionnels. Nous passons près des vignes et Christian (L), notre
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fournisseur de Champagne ne manque pas d'examiner la qualité de la taille, même si Gilbert nous a dit qu'en fait, c'est plutôt une piquette que l'on y récolte. Oui, mais la tradition veut qu'il y ait des vignes, une vendange, une récolte, et que tout ceci laisse place à l'ivresse.
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Nous passons devant la Mère Catherine d'abord sans nous arrêter. C'est toujours bon à savoir si l'on se perd dans les méandres du quartier.
Gilbert nous conduit devant le lapin agile. Je n'ai pas entendu ses explications à ce moment-là, étant en conversation téléphonique avec notre copine Jacqueline Sibille, absente "surprise" du bridge la veille. Victime d'une chute le vendredi matin, elle a été en observation notamment pour la tête qui avait été touchée, avec toute la batterie de tests qui l'ont rassurée quant à sa tête. Hélas, la cheville est cassée au niveau du péroné et nous ne la verrons pas au bridge pendant quelques semaines. Jacqueline, nous avons eu une pensée pour toi et te souhaitons le meilleur et le plus rapide rétablissement possible, sans toutefois brûler les étapes de consolidation.
Durant ce passage au Lapin Agile, deux d'entre nous ont eu des frayeurs, l'une avec une vraie chute, heureusement sans gravité, une autre avec l'esquisse d'un déséquilibre rapidement contrôlé par sa plus proche voisine. Les copains et copines, c'est aussi fait pour cela.
Il est l'heure, on a faim et la Mère Catherine nous attend.
48, 49, ... 51, 53, il en manque encore deux. Où sont-ils ? Ils arrivent et tout va bien. Un kir nous attend avant le menu choisi par chacun et respecté.
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Les bons alimentaires avaient été distribués lors de la pause à Bussy Saint Georges.
Certains ont vécu le repas dans un courant d'air peu agréable. D'autres ont eu la chance de se placer dans des endroits bien abrités.
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Les capuches, cela peut toujours servir, et quand on n'en a pas, on se débrouille, façon zèbre.
Ouf, il n'a pas eu vraiment froid. Mais, l'air était vif ce jour-là et placé où il était, notre convive aurait pu rapidement se transformer en glaçon.
Le service est bien organisé, les mets plutôt agréables et bien présentés. Les photos de Marie-Christine que vous découvrirez à la fin de ce monumental laïus que vous avez le droit de ne pas lire jusqu'au bout attestent que chez la Mère Catherine, c'est plutôt bien. Si vous ne lisez pas jusqu'au bout, merci de ne pas me le dire.
Le Bridge Des Copains est heureux d'organiser nos repas dans de bons endroits.
Fin du repas, Gilbert sonne le rappel. Le musée d'Orsay nous attend et d'ici là, il nous faut redescendre, jusqu'à Paris depuis la commune libre de Montmartre. Je ne vous raconterai pas la descente en dehors d'un événement qui n'a finalement mis personne en retard.
L'un de nous s'est-il perdu ? A-t-il pris le temps pour revenir à la gare du funiculaire ? Avait-il sciemment coupé son téléphone ? Bref, nous étions inquiets, son épouse encore plus, tant ses genoux ne sont plus d'une grande fiabilité.
Il finit par arriver et nous avons été heureux qu'il ne nous dise pas "je prends les escaliers". Il est monté dans le funiculaire avec nous.
Nous rejoignons tous le lieu de rendez-vous avez notre chauffeur et ... il n'est pas là. Les embarras de Paris (et c'est loin d'être les seuls) l'ont retardé. De ce fait, notre ami d'abord perdu sur la butte n'a mis personne en retard et au final, il doit se dire qu'il aurait pu prendre davantage son temps pour réaliser ce qu'il voulait faire.
Je n'insiste pas. Je suis pour la paix des ménages.
Bernard demande à chacun de se compter et nous arrivons au constat qu'il nous manquerait quelqu'un. Que faire ? Avancer ou ne pas avancer ? Je finis par foncer (c'est un bien grand mot) jusqu'au fond du car pour retrouver notre amie, en grande conversation avec sa voisine tout au fond du car, sur le dernier rang, celui où s'épanouissent les ... Ouf ! tout va bien.
Les embarras de Paris continuent et nous contraignent à descendre du car sur la rive droite à cause d'une manifestation. Il s'en suit une marche jusqu'à l'entrée du musée. Regroupement des 55. Tout cela prend du temps. Alors, il faut se faire ouvrir la porte des groupes n'est pas si évident, obtenir le feu vert pour entrer nos 55 ; passer les contrôles et autres portiques de sécurité au milieu des autres groupes. Tout cela est loins d'être simple et rapide.
Avec Gilbert, nous atteignons enfin le guichet "accueil des groupes" et une jeune hôtesse nous "accueille". "Vous êtes les bridgeurs. Il est 47" "Oui, nous sommes les bridgeurs, mais nous sommes 55". "Je dis : il est 47". "Non, nous sommes 55".
Dialogue de sourds. Cette chipie de l'accueil nous disait que nous arrivions à 15 h 47 alors que nous étions attendus à 15 h, avec un délai de grâce jusqu'à 15 h 45.
À 15 h 47, cette jeune personne a refusé de nous équiper, se réfugiant derrière sa cheffe, qui est restée hors de notre vue. Ouf ! elle a tout de même accepté que nous entrions dans le musée.
J'ai d'abord envisagé de réclamer les 100 Euros déboursés par le club pour les audio-phones et puis, je me suis souvenu de la triple réclamation que j'ai dû effectuer pour récupérer les 2700 Euros d'acompte sur le repas au restaurant du musée d'Orsay. L'énergie finit par manquer. Je n'ai pas réclamé pour les audio-phones. Nous sommes déjà tellement contents d'avoir finalement récupéré l'acompte du restaurant.
Ce n'est pas à l'honneur du musée d'Orsay, par ailleurs toujours aussi agréable à visiter, même si la fatigue se fait sentir pour beaucoup. Il n'y a pas que les "cahin-caha" du matin pour le dire.
Arrivé à Orsay, je laisse la responsabilité pleine et entière des effectifs à notre ami Gilbert qui, bientôt, déambule avec les plus attentifs à ses explications, ceux également qui ont les meilleures oreilles pour le suivre avec un maximum de pertinence. Aussi quand je suis sollicité par : "le musée, je le connais, je vais à la boutique", je laisse faire sachant que l'horaire sera respecté. Gilbert a dit : 17 h au pied de la statue de la liberté, au pied de l'horloge. De fait, tout s'est passé ainsi.
Paris c'est bien ; mais la foule fatigue. C'était le cas le matin. Dans l'après-midi au musée, c'est un peu la même chose. Beaucoup, beaucoup de monde dans le musée (ce n'était pourtant pas le 1er dimanche du mois, gratuit pour tous). Beaucoup de jeunes visiteurs et cela fait plaisir dans ce monde qui bascule vertigineusement vers le numérique et l'I.A.
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Hier, c'était la queue de l'âne qui peignait à Montmartre, demain, ce seront les I.A. qui feront des toiles façon Renoir, Pissarro et Gauguin. Monnet, tes nymphéas n'ont pas fini de te tourmenter si l'I.A. s'en mêle.
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Banksy n'a rien inventé. À travers les siècles, l'homme sait rester facétieux. C'est un bel atout dans notre monde.
Au retour, le compte est rapidement bon. Nos 55 sont là, toujours bien là et c'est tant mieux.
Sortir de Paris est souvent sinon toujours compliqué. Mais pas ce soir. Le retour s'est effectué avec aisance dans une circulation plutôt fluide.
Retour à 19 h 20 à Tinqueux. Entre temps, Bernard (B) a remercié avec chaleur notre ami Gilbert, la bonne humeur de chacun (essentielle pour réussir une journée ensemble), l'organisation générale de la journée, le chauffeur aussi même s'il a eu une petite défaillance en matinée.
Merci à tous. J'ai passé une bonne journée et un bon moment pour remettre tout cela par écrit.
Maintenant, place aux photos de Marie-Christine que je remercie à nouveau.
Bernard m'a également glissé quelques clichés et notamment une référence au changement d'heure que je me suis plu à glisser au milieu des clichés du voyage.
Je ne saurai achever ce long baratin sans remercier avec chaleur nos amis Marie-Claude et Marc pour leur diaporama paru le vendredi 4 avril.
C'est artistique, agréable à visionner, à écouter, cela reprend notre journée et permet aussi à celles et ceux qui ne sont pas venus de vivre ce samedi à Montmartre et Orsay.