Souvenir partagé
Après une lecture attentive de la Presse Régionale, nous avions compris qu'un événement se tramait du coté du Club de Bridge des Copains, ce club trentenaire qui a choisi d'émailler la saison 2018-2019 d'activités en tous genres.
Aussi, de bon matin ce jeudi 24 janvier, une petite équipe se leva tôt, se rendit en toute discrétion à la Salle des Minimes de la Rue Féry, pour constater que c'était un casse gueule assuré et donc quelque part un traquenard, pour ne pas dire une nasse qui était préparée à nos joueurs à la sortie de la Basilique pour aller déguster quelques fours. Si l'Acte II de l'anniversaire finit en jambes cassées, nous ne pourrons jamais réaliser l'Acte III au printemps prochain.
La situation est rapidement appréhendée, et une mission "commando achat de sel" est déclenchée. Direction Leroy Merlin Cormontreuil où dès l'entrée du magasin l'hôtesse d'accueil indique : "dépêchez vous, la palette est presque vide". Oui, c'est vrai. Sur une palette qui devait bien contenir 1 tonne de sel, il ne reste que 3 sacs de 25 kg., et ... à côté un homme encore jeune qui téléphone et se renseigne sur le nombre de sacs qu'il doit acheter. Pendant ce temps, votre serviteur, sous couvert de son âge mûr, se hâte d'avancer vers la palette. Il prend un sac. L'autre homme ne réagit pas. Il s'enhardit et prend un deuxième sac. L'homme ne réagit toujours pas, tandis que son interlocutrice au téléphone lui dit "prends en quatre".
Courageux, mais pas téméraire ni complètement égoïste non plus, votre serviteur ne prend pas l'unique et dernier sac sur la palette et file vers la caisse.
Et là, je vois l'homme encore jeune qui sort du magasin avec un caddie vide.
Je retourne vers la caissière et lui demande l'autorisation de retourner rapidement en rayon chercher le troisième et dernier sac. Sitôt dit, sitôt fait. Le C.B.C. a acheté tout le stock ...
Retour à la salle des Minimes où deux bridgeurs bien connus des tables s'attaquent à répandre le sel sur la chaussée, les escaliers, le trottoir. Presque deux sacs seront répandus. Vous le voyez, risquer la rixe (exercez vous à le lire à haute voix : pas si facile !) pour un sac de sel pas utile était loin d'être nécessaire.
Le traitement de la chaussée a été efficace car le soir, traverser n'était plus un problème pour accéder à la salle, s'y mettre au chaud et partager un temps de convivialité.
Avant cela, nous avions pour les uns savouré, pour d'autres dégusté, pour d'autres enfin simplement vécu ce temps où le beau l'emporte sur tout.
Beau pour les oreilles, beau pour les yeux. Les musiques et les lumières ont souvent ravi, souvent enchanté.
L'une d'entre vous m'écrit à ce propos : "elle est belle la Basilique", une autre "merci pour ce moment magique et fraternel". Et à chaque fois, ces petits mots sont accompagnés de photos qui montrent que nos appareils ne voient pas tous la même chose et qu'ils ne voient pas forcément ce que voient nos yeux. La place que nous occupions sur les travées était importante. Certains ont vu les bleus plus sombres que d'autres, les rouges roses plus lumineux que d'autres. Cela fait partie de la magie décrite ce dessus.
Et l'aspect fraternel était avec nous.
Il a été bien utile en sortant de la Basilique de trouver celle ou celui sur qui s'appuyer quand tel ou tel ne se sentait pas totalement assuré sur le verglas. Oui, nos équipes s'étaient seulement attelées à la Rue Féry et à l'accès immédiat de la salle. Personne n'est tombé en s'y rendant et c'était une nécessité pour la réussite de ce temps fraternel. Mieux vaut se réchauffer autour de ce qui était préparé que convoquer les pompiers pour secourir un blessé. En terme de fraternité c'est équivalent, mais la première solution est tout de même plus agréable pour tous.
A l'intérieur, les premiers arrivants ont été frappés par la clarté de la salle, la splendide fresque du vignoble, la décoration réalisée par l'équipe du matin qui n'avait pas prévu le salage matinal, mais plutôt de soigner la déco. Il y faisait bon et s'y installer pour un moment a été apprécié.
Notre amie Laurianne alias "Popote en roulotte" était arrivée.
LAURIANNE BIOT-LAGGIA. Popote en Roulotte
14 route de dormans 51390 Pargny les Reims 06.24.7740.07. lauriannebiot@yahoo.fr
Je vous indique ses coordonnées, certaines et certains me les ayant demandées. Elle n'avait pas pu stationner devant la porte à cause de l'incivilité (*) d'un automobiliste mal garé. De ce fait, elle n'a pas pu nous servir les fours aussi chauds que prévus. Et puis, un bavard a décidé de parler. Devinez qui ?
Enfin, bref, le Président aurait pu vous indiquer de lever votre verre, de vous régaler des préparations de Laurianne. Mais, non, il a voulu parler et remercier le Curé de Saint Remi et le Président de Renaissance de Saint Remi qui est aussi un ami de longue date puisque nous nous sommes connus il y a un peu plus de 50 ans en fréquentant les cours de la faculté qui était alors installée dans les greniers du musée Saint Remi, rue Simon. L'ancien quartier était toujours debout mais voué à une rapide démolition. Cela ne rajeunit pas les vieux rémois que nous sommes.
J'ai également excusé notre ami Eric Girardin, député de la Marne, qui nous avait ouvert les portes de l'Assemblée Nationale début novembre.
Beaucoup plus sage, notre ami Camille que je tiens à remercier encore pour cette soirée "magique et fraternelle" a attendu que le buffet soit bien entamé pour prendre la parole à son tour. Il a davantage de métier. L'écoute des convives est plus facile quand ils ont déjà profité du buffet. Pris bonne note pour l'avenir.
Nous étions ses invités. Il nous a expliqué comment le spectacle "musique et lumière" qu'il nous a offert est aussi un vecteur utile pour la promotion de Reims et du tourisme à Reims. Président de l'Office du Tourisme de longues années, il a gardé l'enthousiasme qui sied à cette fonction qu'il a occupée pour le bien du rayonnement culturel de Reims.
Camille n'a pas manqué de nous dire qu'il nous donnait rendez vous d'ici deux à trois ans quand le spectacle sera rénové et rendu plus accessible à tous. Le texte actuel fortement marqué par la spiritualité chrétienne et une érudition probablement trop forte, mais c'est le Président du C.B.C. qui le dit.
J'en termine là ce compte rendu et vous laisse profiter des photos qui suivent et ne manque pas de remercier celles et ceux qui m'ont transmis quelques fichiers.
Ils sont pas mal ceux ci devant la belle fresque qui décore la salle des Minimes
Merci, et rendez vous à Montaubois le jeudi 23 mai.
Jacqueline semble surprise en situation de péché "véniel" de gourmandise !
Michel, je sais d'avance que tu vas approuver les quelques lignes en rouge qui suivent et achèvent ce long texte.
(*) j'ai glissé un astérisque dans le corps du texte après le mot "incivilité". Merci d'y penser également quand nous sommes au club rue de Pontgivart. Pas plus tard que mardi 29 janvier, nous avons craint le pire pour Jean Clerget qui, en passant de la grande salle à la petite salle a ramassé par terre un "Kleenex" un peu crapoteux qui n'aurait pas dû y être et a entamé un début de chute. Ramon est promptement intervenu. Plus de peur que de mal. Mais, pouvons nous vous demander d'être plus attentifs aux autres ? C'est valable avec la lumière dans les toilettes, la porte qu'il faut fermer pour ne pas laisser l'air froid glacer les salles, les téléphones qu'il convient d'éteindre durant le jeu, etc ...
Je termine avec cette note un peu sévère, mais nous avons eu un moment d'angoisse en voyant Jean chuter, en le revoyant il y a bientôt 18 mois dans la chute qui nous avait alors amenés à demander l'intervention des Pompiers.
Un dernier mot : LAISSEZ TOUJOURS UN ACCES LIBRE A L'AMBULANCE DES POMPIERS.
D'avance merci