Mardi 8 décembre

Avant d'aller plus loin, vous pouvez commencer par visionner cette sympathique vidéo transmise par l'une de nos copines. 

Dois-je y voir une quelconque ressemblance avec l'auteur de ces lignes ?

Un point pour moi : je ne porte pas la moustache.

Seul Albert Meslay la porte aussi bien, et sait faire rire.

Quant au reste. Amicalement à tous

Empruntons nous le bon chemin pour nous retrouver autour des tables de bridge ? Nous le souhaitons. Les indicateurs semblent enchanteurs, mais un peu en trompe l'oeil.

En début de confinement, c'tait plutôt la catastrophe. Jugez plutôt : 

C'est le moment où nous entrons dans cette période terrible que nous venons de traverser ... et traversons encore.

Les indicateurs ne sont pas bons. Nos départements et ceux de proximité immédiate sont rouges, tout rouges. Nous sommes alors le 28/10 sur cette image. Le Président de la République vient de nous boucler pour un mois au moins.

Quelques jours plus tard, le 6/11, nous atteignons un réel point critique avec des taux d'incidence qui flambent et dépassent 500 dans les Ardennes. Les décès sont plus nombreux, les hospitalisations également.

Vers le 17 novembre, les courbes ont meilleure mine pour le taux d'incidence et le taux de positivité. La tension est forte dans les services "réa". 

Début décembre, nous sommes passés en phase 1 du déconfinement.

Les indices ont meilleure mine, mais piétinent depuis une semaine, hésitent à se dégonfler. Un indicateur est passé à l'orange dans la Marne, mais ne tend pas encore franchement vers le vert.

Les Ardennes restent l'un des mauvais élèves de la classe actuellement. Peu touché lors de la première vague, ce département est brutalement secoué en ce moment.

Si l'on y regarde bien, les hospitalisations pour cause de Covid 19 sont passées de 273 fin octobre à 602 à la date du 7/12.

En "Réa", de 44 à 67 le 7/1, avec un pic à 87 le 17/11.

Les décès à l'hôpital des 3 départements (depuis début mars) de 685 (le 28/10) à 863 (le 07/12) : + 278 c'est beaucoup trop de tristesse à partager.

Qu'arrive-t-il au  Président du C.B.C. ce matin ? Nous l'avons toujours trouvé plutôt optimiste.

Rassurez-vous, je le reste.  Mais la réalité doit nous guider vers la prudence la plus grande qui soit. Nous avons toujours été stricts avec cette épidémie et en dehors du "rire jaune" de l'humour que nous nous efforçons de promouvoir, nous sommes rigoureux et toujours transparents avec vous tous.

C'est dans cet esprit que nous avons invité Jean CASTEX à notre prochaine réunion de Conseil d'Administration le mardi 15 décembre, jour où devrait entrer en vigueur  la nouvelle étape du déconfinement progressif. Viendra ? Viendra pas ?

S'il vient à notre réunion, nous l'écouterons avec attention pour ajuster le mode de fonctionnement du Club de Bridge des Copains du Grand Reims. Profitant de sa possible (?) présence, nous tenterons alors de lui faire acquitter une cotisation, sans trop y croire. Est-ce un bridgeur ? A-t-il l'esprit Copain ? Voilà autant de questions que nous essaierons d'examiner avant de valider sa demande d'inscription. 

Vous connaissez ses réponses : Avez vous téléchargé AntiCovid : "NON, je ne prends pas le métro".

Alors, "Avez vous l'intention de payer votre cotisation au C.B.C. ?", je crains fort que sa réponse soit "NON, j'ai autre chose à faire". Heureusement, nos membres ne sont pas comme lui. Ils ont le temps de jouer au bridge.

A propos de cotisations, il faut que vous sachiez que les indicateurs bougent toujours, même en temps de suspension de nos activités. La barre des 90 a été passée durant le mois de confinement. De temps à autre, nous recevons une cotisation d'un membre qui reste attentif à la santé financière de notre Club. Il est vrai que nos charges fixes demeurent, même si nous n'utilisons pas les locaux. Que chaque membre à jour, que chacun de nos anciens membres encore craintifs sache que nous vous disons : 

Merci à chacune et à chacun d'être ainsi attentifs à la maison commune des Copains du Bridge .

Si vous ne savez pas comment faire, voici l'adresse officielle du C.B.C. Grand Reims : 

Voici notre Ordre du jour pour le mardi 15/12 où nous nous réunirons chez notre vice présidente, Marie Claude qui nous abrite une nouvelle fois. C'est la troisième fois cette année que le C.A. se réunit chez elle et nous la remercions particulièrement pour cette attention aussi délicate que sympathique.

Vous le voyez, nous allons travailler sérieusement pour le bien de tous et nous espérons que nos décisions permettront de revenir dès que possible à la table de bridge. BBO c'est bien, mais en vrai c'est tout de même mieux.

Comme chaque semaine, vous êtes nombreux à nous envoyer des biscuits pour alimenter notre billet du jour. Ce poème vous en remercie de tout coeur.

Je constate en recevant vos contributions que Noël se prépare dans les chaumières et c'est bien de penser à ce temps qui évoque Paix et Sérénité. Enfin, ... pas complètement sereins.

Ces images de vos préparatifs montrent à quel point le monde du bridge est un monde diversifié. Entre l'image du haut et celle du bas, il y a un océan de pratiques diverses entre le poulet que l'on n'a pas envie de voir débarquer à la maison et la dinde qui sera servie en télé-dégustation, faites votre choix.

Dinde ou poulet, votre volaille aura été vaccinée.

C'est bon à savoir avant d'acheter n'importe quoi.

Après, ce sera votre tour. Enfin, "chacun mon tour" "comme à confesse" a dit Castex (et pas plus de 30 à la fois). Il y en aura pour tout le monde, on nous l'a promis.

Les soignants d'abord pour montrer l'exemple, les personnes à risque ensuite. En testant sur elles on risque moins. Les personnes âgées puis les moins âgées suivront.

Enfin, tout le monde.

Tout restera sous le signe du volontariat, et donc l'image qui suit n'a aucun sens

C'est du "déjà publié" (billet du 24/11 dernier).

LE JEU DES 7 ERREURS

Pour autant, j'attire votre attention sur plusieurs incohérences sur ce dessin de Jean-Claude.

1. "Ouais!... ils ont oublié de me vacciner !" est incohérent puisque ce sera sur la base du volontariat. Tous volontaires sauf 1 : j'y crois pas. 

2. Des extra terrestres, nul n'en a jamais vu ni approché, sauf peut-être Jean-Claude. Et si c'était tout simplement des vaccinés qui voyagent en Boeing 737 Max restylé.

3. Vous êtes le seul survivant de cette planète est un mensonge puisque le non vacciné sait bien qu'il a dû se planquer dans la jungle équatoriale pour échapper à la vaccination volontaire et que les deux vaccinés se souviennent parfaitement de leur choix : "ils ont été volontaires" au moment de la phase 3 du test final du vaccin du laboratoire Trump & C°. Le bridgeur anglo saxon dit "Trump Coeur". Le bridgeur du C.B.C. n'hésite pas à dire "No Trump". Mais tout ceci est contestable, je vous l'accorde.

4. C'était un test truqué avec des fraudes partout qui ont permis de mettre le vaccin sur le marché avant même que la dinde de Noël soit sortie du four.

5. Vaccinés entre Thanskgiving et Noël, ces deux là ont complètement perdu leurs repères et même leur genre.

6. Oui examinez bien la photo : ces pseudo extra terrestres n'ont pas de genre évident. La Cour Suprême des États Unis autorise les transgenres à utiliser les toilettes de leur choix. Si c'était moi, j'irai là où il y a moins d'attente.

7.  Ce n'est pas un Boeing 737 relooké, mais un Spoutnik. M'Enfin !!!!!!!!!!!!

Pour les vaccins, vous aurez le choix :  

Du congelé à - 70 °, du congelé à - 20 ° seulement. Vous pouvez importer le Spoutnik V de Russie ou bien du Sinovac, made in China. Vous avez l'embarras du choix, et vous ferez ce que votre médecin inscrira sur la prescription.

Après une enchère à 1 AstraZeneca, vous pouvez contrer (le fameux contre Spoutnik) pour indiquer que vous détenez une belle valeur dans la couleur "Sinovac".

Oui, les enchères conventionnelles sont toujours toujours nébuleuses pour certains, j'en suis conscient, et sans intérêt pour d'autres, je le sais également.

Attention, dans ces séquences d'enchères virales : "Contre" et "Surcontre" peuvent vouloir "1er rappel de vaccin" suivi de "2ème rappel de vaccin". Bref, il va en falloir des doses de vaccin et des doses de patience. Et celle-là a déjà été mise à rude épreuve depuis bientôt 12 mois !!!

Après ces élucubrations qui dénotent clairement un esprit fatigué et en mal d'inspiration, je vous affirme qu'à titre personnel je suis heureux de voir la vaccination arriver et que comme les millions de français âgés et à risque qui profitent de la vaccination contre la grippe, je rejoindrai la file des candidats à la vaccination contre cette saleté de Covid-19 qui empoisonne nos vies depuis si longtemps maintenant.

À propos de jeux, j'ai reçu les solutions au jeux de vendredi dernier proposés par Marie-Claude et Marc. Ils en ont plein leur besace. Ceux-ci étaient particulièrement bien choisis.

Ils nous ont propulsé vers le vaccin cryogénique : le Pfizer à - 70° passe par de super congélateurs cryogéniques.

Ils ont fait cela le jour du "black Friday" (super affaires est une traduction correcte à ce néologisme franglais).

Toute la journée, ils ont jonglé avec de super rabais : ici - 26% en haut à gauche, là - 56 % en haut à droite. À - 21% en bas à gauche, vous vous êtes franchement fait avoir. Le top du top, c'est bien - 56 % pour un lot de :

Vendredi dernier, Marie-Claude et Marc nous ont fait un festival : Noël : Paix et Sérénité dans les rues de Reims. Une super vidéo réalisée dans les rues de Reims au cours d'une autorisation validée en "1" activité professionnelle au profit des membres d'un Club de Bridge de Copains. Ils n'ont eu aucun problème, mais j'ai passé un bon moment en visionnant le résultat.

C'est extraordinaire de voir que le confinement permet même à de jeunes cervidés de  brouter l'herbe qui pousse Place Royale, au pied de sa majesté, Louis XV. En confinement, les animaux retrouvent leur territoire.

Vous devez retourner visionner la vidéo et nous envoyer un message pour nous indiquer si cette scène surréaliste fait bien partie de la vidéo publiée sur la chaîne YouTube du C.B.C. Grand Reims. Si vous ne la trouvez pas sur la vidéo, rendez vous Place Royale. Pas de slogan, pas de banderoles, pas de drapeaux, pas de bruit. Laissez les animaux paître en paix.