MARDI 14 OCTOBRE

par Christian Zimmermann  -  14 Octobre 2025, 17:26

En écrivant le texte de vendredi dernier, dans lequel ma contribution personnelle était bien mince, j'annonçai une suite, dont je n'imaginais pas vraiment le contenu...

Dans la série, c'était mieux avant, je vous propose quelques clichés de Robert DOISNEAU.

Les chiots en laisse, cliché de 1934.

Il est courant aujourd'hui de croiser des personnes qui promènent deux chiots. Ce n'est donc pas vraiment nouveau.

Le coté touchant est que cet enfant lise.

Aujourd'hui, il regarderait un écran. Lirait-il sur cet écran ? On est en droit d'en douter.

Alors, oui, c'était mieux avant et ces deux petits gavroches sont des témoins d'une belle époque (1934 : que peu d'entre nous ont connu)

Fleur de Ruisseau, Ménilmontant 1953. Cela nous concerne tout de même davantage.

Elle nous semble dans un environnement d'une grande pauvreté. On a tout de même le sentiment que l'artiste photographe a su trouver son sourire attachant, a vu son air heureux.

Oui, à "Ménilmuche" en 1953, il ne faut certainement pas grand chose à un enfant pour être heureux.

Alors, oui, c'était mieux avant.

Même dans la pauvreté, le bonheur, c'est tellement important.

Depuis le pouvoir d'achat a considérablement augmenté pour la population qui avait alors 7-8 ans comme cette petite qui doit maintenant en avoir 80 ou pas loin.

"Le bonheur en plus", "Toujours plus" "La Parenthèse Boomers" : François de Closets nous a beaucoup écrit sur ces thèmes où nous sommes insatiables. "La parenthèse des Boomers, 2021, essai sur la faillite d'une génération, la nôtre, pour beaucoup d'entre nous.

Les enfants gâtés, trop gâtés de l'après-guerre 

La tente improvisée, 1956

En bordure de barres H.L.M. qui sont un bien car elles prennent la place des bidonvilles antérieurs, et ils n'étaient ni beaux, ni riches.

Ces barres vont également générer une société sans âme ou presque, sans spirituel comme le disait le texte de vendredi dernier.

Ces enfants de l'après-guerre n'y sont pour rien dans ces constructions. Ils les subiront.

Ces constructions qui ont complètement changé notre société ne sont pas le fait des Boomers. Quand on les construisait, les Boomers étaient encore au biberon ou presque.

Alors, c'était bien avant : non, pas dans les bidonvilles, mais dans ces barres était-ce réellement mieux.

Ce n'est pas bien facile de prendre position.

En fait, la société a cela de bien : elle est vivante. Et le vivant ne va pas tout droit. Gardons l'espoir que notre société retrouve une boussole qui la remette sur un meilleur chemin. Pour le moment, la boussole a été prise en main par des post Boomers qui ont objectivement perdu le Nord.

Notre société nous semble de plus en plus souvent être "à l'ouest".

Cet après-midi, 13 tables incomplètes dans notre Bridge Des Copains Amicale Jamin.

Les Boomers s'amusent et pendant ce temps-là, ils ne pensent ni à leurs misères, ni à leurs retraites.

NS : Michèle et Paul sont en tête : 59,50 %

EO : Annie et Michel (H) font tellement mieux : 65,98 %

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