MARDI 24 MARS : ça n'a jamais été aussi facile de sauver des vies

Nos rencontres bi et tri hebdomadaires s'éloignent au triple galop et nous restons sagement confinés à la maison pour sauver des vies. Nous aurons le temps de nous rattraper ultérieurement pourvu que nous prenions soin de nous et de notre entourage.

Le temps de la Peste Noire est derrière nous, souhaitons le, avec son cortège de mauvais réflexes de l'époque.

Restons à la maison. C'est le meilleur moyen de limiter les dégâts.

RÉDIGÉ EN AVRIL 1912 - LA PESTE AU MOYEN AGE ET DE NOS JOURS 

Le moyen âge a été terrorisé par des épidémies effroyables de peste dont l'histoire et la littérature nous ont gardé le souvenir et que le Dr Gruiart, professeur de parasitologie à la Faculté de médecine de Lyon relatait il y a quelque temps dans une intéressante conférence.

De 1347 à 1356 régna en Europe et dans le monde entier une épidémie de peste noire qui, sur 105 millions d'habitants que possédait alors l'Europe, en fit périr 25, c'est-à-dire le quart. Le monde n'était plus qu'un vaste cimetière; les riches se cachaient dans les châteaux oubliant la maladie dans l'ivresse et la débauche; les habitants des campagnes fuyaient dans les bois abandonnant les villages ; et les loups dévoraient les cadavres. Dans les villes, les portes des maisons étaient closes ; une croix blanche marquait celles des pestiférés, et les arquebusiers veillaient à ce que personne ne sortît des maisons et des rues; seuls les médecins et les religieux avaient le droit de circuler. Les hôpitaux étaient encombrés. Pour 200 lits il y avait un millier de malades. Ils s'entassaient pêlemêle avec les morts. A Lyon, pendant l'hiver, on n'avait même plus de planches pour construire des cabanes. On fit dans les cours des abris avec les corps jetés les uns sur les autres. On voyait circuler dans les rues ces gens de sac et de corde que l'on appelait des corbeaux et qui avaient pour fonction d'extraire les cadavres des maisons au moyen de longs crochets. Ils ne se gênaient pas pour dévaliser les malades et parfois pour les jeter au tombeau avant la mort. 

Il fallait un grand courage pour approcher les pestiférés. Les médecins et les religieux furent héroïques ; mais ces derniers, pour conjurer le mal, usèrent des processions qui, chaque fois, furent l'origine d'une recrudescence de l'épidémie. La terreur fut épouvantable. Des gens, à moitié nus, parcouraient les campagnes, chantant des cantiques et se flagellant avec des fouets et des croix de fer ; ils massacraient les juifs que l'on accusait d'avoir empoisonné les puits. 

Peu à peu cependant, la mortalité diminua. Puis on apprit à se défendre contre la maladie; les épidémies s'espacèrent et l'on pu croire que l'année 1720 marquerait la dernière épidémie de peste à Marseille.

Au temps du Covid-19, les Religions ont toutes le bon sens d'appliquer à la lettre les décrets et lois de la République dans les Églises, Mosquées, Temples, Synagogues.

Comme au moyen âge ou en 1720, il faut toujours beaucoup de courage, d'engagement professionnel, de vocation au service de son prochain pour tous les soignants, de l'infirmière au chef de service, du brancardier au généraliste confronté à la pénurie de masque, à des informations professionnelles contradictoires, et à un engagement professionnel proche du sacerdoce.

MERCI À TOUS LES SOIGNANTS qui oeuvrent pour le recul rapide de cette courbe du malheur. Ils sont fidèles à Hippocrate.

Rester à la maison, cela n'empêche pas de maintenir le contact. Combien de cop.copines° avez vous essayé de joindre par téléphone ? Je suis certain que c'est supérieur à 0.

Un objectif pour aujourd'hui : en contacter un peu plus qu'hier.

Cela fait du bien à tous.

Le point sanitaire des cop.copines°

A ce jour, nous savons qu'il y a un ou deux cas déclarés parmi nos membres, sans hospitalisation, sans test avéré, mais avec un confinement strict à domicile. Si des informations graves nous parvenaient, soyez certains que nous vous tiendrions informés dans la discrétion toutefois, par respect pour les personnes.

Le temps des croix blanches sur les portes est derrière nous, espérons-le.

Cela fait un moment (11 jours pour 32 d'entre nous, 14 jours pour tous les autres : 117) que nous ne nous sommes pas vus. Les périodes d'incubation pour ces dernières rencontres s'achèvent. 

Le ou les cas indiqués concernent des membres qui ne sont pas venus du tout à la salle saint Benoît au mois de mars.

Prenez soin de vous, prenez soin des autres, prenez soin de celles et ceux que vous croisez, adoptez les gestes barrière, et gardez une bonne dose d'espérance en des jours meilleurs.

Nous sommes attentifs à la santé de chacune et chacun d'entre nous.

Pour l'heure, il y a parmi nous les adeptes de BBO, les adeptes de funbridge, les adeptes des livres numériques.

L'un d'entre nous, Jean-Marie, souvent en haut des classements m'a suggéré une idée : "et si nous révisions notre bridge". J'imagine que beaucoup partagent cette idée et la mettent en pratique.

Rester à la maison n'empêche pas de vivre, même confinés.

Chantal nous donnait une recette il y a quelques jours, Marie-Christine nous en donne une autre aujourd'hui.

Attention cependant aux conséquences à terme de tous ces excès gustatifs. Yvette nous met en garde avec une photo qui semble indiquer "avant" "après". 

Est-ce avant et après "Comme J'aime", le remède miracle aux procès souvent perdus pour publicité abusive ? Est-ce avant et après les bons gâteaux façon Jacques Bordage, la tarte façon Chantal, le pain d'épices façon Marie-Christine ? Est-ce avant et après les apéros à répétition qui peuvent adoucir l'ambiance dans les familles. Attention toutefois car trop d'alcool peut déboucher sur des appels renforcés sur le 3919 Violences conjugales. Nous avons confiance en vous. À la table de bridge, nous n'avons pas franchement observé de tendances aux violences dans les couples, mais nous ne savons pas ce que cela donne le soir à la maison ou après un confinement un peu long.

Restez ZEN, Restez ZEN, Restez ZEN.

Joël nous envoie ce texte plein d'espérance, ce concept magique qui fait que l'avenir aura toujours du sens.  

C'était en mars 2020 ...
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

C'était en mars 2020 ...
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.

C'était en mars 2020 ...
Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.

C'était en mars 2020 ...
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d'autres valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

Et c'est là que l'été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

Bernard nous envoie l'Histoire d'un Petit Virus qui amène l'Homme à réfléchir. Gardons l'espérance chevillée au corps. C'est essentiel.

Quelques blagues font passer le temps. Voici quelques bons mots de notre amie Anne Roumanof, repérés, listés, filtrés par notre ami Jacques ... quand il ne fait pas des gâteaux et que Françoise n'exécute pas ses mouvements quotidiens de gymnastique tel que vous pouvez les voir dans la vidéo jointe au mail de ce jour. Impressionnant. Tout cela pour éliminer les calories des excès de gâteaux.

J'y ai ajouté en rouge quelques réflexions personnelles.

01) J'ai postulé pour travailler dans un pressing et ils m'ont dit de repasser demain . . . Je ne sais pas comment fer.  02) Mieux vaut être une vraie croyante qu'une fausse septique.  03) Une lesbienne qui n'a pas de seins, c'est une homo plate ?  04) Le problème au Moyen-Orient, c'est qu'ils ont mis la charia avant l'hébreu  05) Un milliardaire change de Ferrari tous les jours, et un SDF change de porche tous les soirs.  06) J'ai l'intention de vivre éternellement, pour le moment, tout se passe comme prévu.  07) Je me demande si à moyen terme, le changement climatique finira par avoir des conséquences irréversibles sur les pizzas 4 saisons.  08) Comme dirait Dracula, j'irais bien boire un cou.  09) Quand un crocodile voit une femelle, il Lacoste. Attention, tout cela risque de finir chez #metoo.  10) Dieu a créé l'homme dix minutes avant la femme, pour qu'il ait le temps d'en placer une.  11) Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière  12) Je déteste qu'on essaie de me faire passer pour un con, j'y arrive très bien tout seul.  13) Il y a 40 ans, la SNCF présentait le TGV. Grande invention qui permettait aux voyageurs d'arriver plus vite en retard.  14) Kadhafi est parti sans dire au revoir, ce n’est pas Tripoli de sa part. C'est écrit dans la presse si tu libyen.  15) DSK sera désormais vigile au FMI : Il va monter Lagarde. Oui, vous l'avez noté, ce n'est plus vraiment d'actualité  16) Ma femme me traite comme un Dieu : elle oublie totalement mon existence …..sauf quand elle a besoin de moi.  17) C'est en se plantant qu'on devient cultivé.  18) Soyez gentils avec vos enfants : ayez toujours à l'esprit que ce sont eux qui choisiront votre maison de retraite. De toutes les manières, c'est trop tard. Ils sont grands, si le mal est fait, il est fait.  19) Le mec qui a convaincu les aveugles de porter des lunettes de soleil est quand même un excellent commercial. Si la DMLA vous guette, ne retournez pas l'applaudir quand elle passera au "K". C'est trop mesquin.  20) A l'école, on apprend aux enfants le passé simple, ils feraient mieux de leur faire apprendre le futur compliqué.

Oui, le Blog du jour est long. Vous ne manquez pas de nous transmettre tout ce qu'il faut pour le rendre sympathique. Merci à tous les contributeurs.

N'allez pas plus loin dans la lecture. Il n'y a pas le résultat du jour.

Mais il y a l'engagement que l'esprit cop.copines° est à coté de vous en ce moment difficile à traverser.

Restez à la maison, Sauvez des vies en restant à la maison.

Comme à la table de bridge, ne mentez pas au monde en sortant tout de même pour faire valoir votre esprit franchouillard. Pour une fois, respectons vraiment notre prochain, en restant à la maison.

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